Publié le 06-03-2018

Un décret facilitera l’exode des médecins tunisiens vers la France

Un décret du 22 novembre 2017 devrait faciliter le recrutement de certains postes de praticiens hospitaliers, mais aussi - à terme - l'installation de praticiens libéraux, en médecine, en odontologie et en pharmacie.



Un décret facilitera l’exode des médecins tunisiens vers la France

Celui-ci prévoit que certains étudiants ou médecins étrangers "peuvent être autorisés individuellement par le ministre chargé de la Santé, après avis du conseil national de l'ordre compétent, à exercer temporairement la médecine ou la chirurgie dentaire dans le cadre d'une formation spécialisée effectuée en France au sein de lieux de stage agréés pour la formation des internes relevant d'établissements de santé publics ou privés à but non lucratif [...]".

Cette possibilité est ouverte à deux catégories de praticiens étrangers. D'une part, les internes en médecine à titre étranger et les étudiants en médecine ayant validé une formation médicale dans un Etat autre que les Etats membres de l'Union européenne, les Etats parties à l'accord sur l'Espace économique européen ou la Confédération suisse et autorisés à poursuivre une formation spécialisée en médecine dans leur pays d'origine et qui viennent effectuer l'intégralité d'un troisième cycle de médecine en France, lorsque le diplôme de spécialité qu'ils poursuivent nécessite pour sa validation l'accomplissement de fonctions hospitalières de plein exercice.

D'autre part, les médecins ou chirurgiens-dentistes spécialistes titulaires d'un diplôme de spécialité permettant l'exercice effectif et licite de cette spécialité dans leur pays d'origine venant effectuer, dans le cadre d'un accord de coopération bilatéral avec la France ou d'un accord de coopération, une formation complémentaire dans leur discipline ou leur spécialité. Les mêmes dispositions s'appliquent également aux pharmaciens.



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