Publié le 06-03-2018

L’UGTT appelle à une enquête sur les tueries et les actes de torture commis lors du jeudi noir

L'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a appelé, dans un communiqué rendu public le 25 janvier 2012, l à l'ouverture d'une enquête sur les tueries et les actes de torture commis lors des évènements du "jeudi noir" ou 26 janvier 1978.



L’UGTT appelle à une enquête sur les tueries et les actes de torture commis lors du jeudi noir

Il y a 34 ans jour pour jour, l'ex-président Habib Bourguiba avait décrété l'état d'urgence, et une campagne d'arrestations des dirigeants de l'UGTT est venu répondre à la grève générale initiée par l'organisation syndicale. Des troubles particulièrement violents secouent Tunis et plusieurs autres villes (Sousse, Sfax, Gafsa, Tozeur), et la répression des manifestations fera officiellement 51 morts (entre 200 et 500 selon les sources de l'opposition).

Le 9 octobre 1978, le secrétaire général de la centrale syndicale, Habib Achour, est condamné à dix ans de travaux forcés, tout comme Abderrazak Ghorbal, secrétaire régional de l'UGTT à Sfax. Treize autres syndicalistes écopent de peines allant de huit ans de travaux forcés à six mois de prison, alors que six autres bénéficient d'un sursis et sept d'un non-lieu.


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