Publié le 06-03-2018

Les richesses du désert violées en vertu de conventions secrètes entre les Emirs du Golfe et Ben Ali

Au cours des dernières années de règne de Ben Ali, les Emirs du Golfe ont eu le feu vert pour exploiter et surexploiter les richesses du sud tunisien et pour chasser, en toute liberté et en dépit de la loi nationale et internationale très stricte, plusieurs espèces animales rares et menacées de disparition. Pour dévoiler plus de détails sur cette affaire alarmante, une conférence de presse se tient actuellement au club de chasse et de tirs de Abdallah Farhat à Radès ayant pour thème : Pour la préservation de la faune saharienne.



Les richesses du désert violées en vertu de conventions secrètes entre les Emirs du Golfe et Ben Ali

Organisée par plusieurs associations qui luttent pour le respect de l’environnement et de la biodiversité, cette conférence a pour objectif primordial de tirer la sonnette d’alarme et dénoncer la chasse illégale de l'outarde et de la gazelle tunisienne exercée jusqu’à ce jour, en vertu de conventions secrètes entre l’Arabie saoudite, Quatar et les Émirats Arabes Unis et le président déchu, ainsi ces derniers pouvaient pendant de longues années investir le désert Tunisien en toute liberté.

Les associations à vocation environnementale et les ONG locales qui se mobilisent pour stopper ce massacre ont indiqué que plusieurs tentes et voitures ont été aperçus au sud de la Tunisie, indiquant le retour des chasseurs qui continuent à chasser des espèces protégées par des lois nationales et internationales, surtout pendant la période de reproduction qui s’étale généralement entre le mois de décembre et le mois de février.

Ces chasseurs illégaux, qui se trouvent maintenant entre KébiliTozeur ont été repérés par des chasseurs Tunisiens amateurs en train de circuler (surtout la nuit) du côté de Ksar Ghilène. Ces amateurs ont informé les associations qui lancent aujourd’hui un appel aux autorités et au gouvernement qui doivent se mobiliser pour défendre et dénoncer toute atteinte et agression des espèces protégées, protéger le patrimoine animalier au désert Tunisien et arrêter les braconniers du Golfe et les Emirs qui, défiant toutes les lois du pays, continuent de violer les richesses naturelles de la Tunisie.

L'ancien président en fuite prouve, une fois encore qu’il n’a épargné aucun effort pour amasser les fortunes matérielle et " naturelles" de ce pays. Pour lui, qui ne possédait rien ou presque avant d'accéder au pouvoir, tous les moyens étaient bons pour faire main basse sur toutes nos richesses …


H.Manel
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