Le GIGN ne peut acquérir de véhicules d'assaut français hors de prix, mais pas pour le Qatar

« Nul n’est prophète en son pays », dit le proverbe. Eh bien c’est le cas, en France du GIGN, l’unité d’élite de la gendarmerie, qui s’est trouvé face à un dilemme. Elle ne peut acquérir un véhicule d’assaut, même par temps de terrorisme, auquel le groupe a contribué, au niveau de la conception.

Il s'agit du SHERPA, véhicule d'assaut conçu, donc, par le GIGN en coopération avec Renault Truck défense.

L’unité d'élite de la Gendarmerie française, fortement sollicitée ces derniers temps et surtout ces derniers jours, suite aux attentats de Paris, veut acquérir 4 exemplaires de ce véhicule, mais le trouve hors de portée, trop cher.  

Seulement voilà, ce véhicule dernier cri, est en train d’être exporté vers d’autres pays, à l’instar du Qatar, Singapour, ou l’Amérique du sud. Le Koweit aurait, lui, pris une option d’achat.

En cause, «le constructeur n'a pas proposé de prix particulièrement attractif à la Gendarmerie nationale», indique Pascal Terrasse, le député en charge des crédits de la sécurité pour la commission des finances de l'Assemblée nationale, dans un nouveau rapport, dont l’Afp a pris connaissance.

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