2018-03-06 نشرت في

Dream City, le rêve qui secoue la ville

Après le succès de Dream City 2010, Sofien et Salma Ouissi continuent la recherche de nouveaux projets. Directeurs artistiques et fondateurs de la société « L’art Rue », les deux jeunes artistes contemporains puisent dans de nouvelles idées axées toujours sur l’animation urbaine mais orientées cette fois ci vers la délocalisation.



Dream City, le rêve qui secoue la ville

Dream City n’est apparemment qu’un début pour « L’art Rue ». Cette entreprise qui a été destinée au début pour être une association, vise des horizons spatiotemporels plus larges. La création d’un mouvement culturel urbain autour de l’art contemporain ne peut pas s’arrêter à un seul évènement biennal à savoir Dream City. Ce dernier concept que nous avons déjà couvert dans des articles précédents constituait une première initiative du genre.

Cependant, les parcours ne sont pas limités à la Medina de Tunis. « L’art rue » a continué à promouvoir l’évènement partout dans le monde mais aussi à créer d’autres événements d’envergures nationales et internationales. Ces événements seront bien détaillés dans l’interview que nous avons faite avec Sofien Ouissi  (vidéo en bas). Sans oublier de mentionner bien sur, la nouvelle publication qui a été lancé en octobre 2010, à savoir la Z.A.T  (Zone Artistique Temporaire).  Il s’agit d’un mensuel gratuit qui repose principalement sur le sponsoring et dont l’objectif est de « porter témoignage et susciter des expériences d’artistes, de poètes, d’architectes, d’urbanistes, d’écrivains, d’habitants ou d’usagers qui réinventent l’urbain. »

Cependant, des idées innovatrices et des projets créatifs, ce n’est pas ce qui manque à nos artistes tunisiens, notamment la jeunesse qui cherche à se creuser une voie. L’animation de la rue, est rentrée dans les habitudes de plusieurs populations dont les moyens et la géographie ne sont pas meilleurs que les nôtres. Et vous n’êtes pas sans remarquer qu’une capitale comme la notre, qui s’endort déjà avant le départ du dernier bus, a besoin de ce genre d’évènements. Une question que l’on pose aux créateurs mais surtout aux autorités concernées : pourquoi ne faisons-nous pas de la ville un noyau vivant à longueur d’année ?

 

 Crédit photo: Dream City Tunisie


في نفس السياق