Des artistes tunisiennes conquièrent Genève…pour la seconde fois

C’est un grand évènement que de voir des artistes tunisiennes exposer au palais des nations unies à Genève à la fin de ce mois. Néanmoins il existe un malentendu sur le fait que ce soit une première pour des tableaux tunisiens de fouler le sol suisse comme l’a insinué un journal tunisien.

L’exposition intitulée "L’enfance en partage " qui débutera le 29 novembre prochain à 18h 30 et se poursuivra jusqu’au 21 décembre réunit quatre femmes en tout.

Rachida triki critique d’art et professeur d’esthétique et de philosophie à la facultéde 9 avril, Sadika Keskes passée maître dans l’art du verre et Mouna Jemal spécialiste en Art visuel.  

Afin d'abolir les frontières et de s'ouvrir sur d'autres cultures, une photographe américaine Ellen Eisenman a rejoint ce collectif. Ce choix n’est pas anodin puisque Mouna Jemal a été ébahie par la filiation frappante qui existe entre les photos de l’américaine et son  propre travail.

Cependant il est important de noter que ce n’est pas la première fois qu’une artiste tunisienne expose ses toiles en Suisse. En effet le peintre Amel Ben Attia ancienne beauxariste a été la seule arabe tunisienne à faire partie d’un collectif d’artistes au service de la paix ayant pour thème la problématique de l’eau dans le monde. L’exposition a duré 8 mois depuis mars dernier jusqu’au 6 de ce mois.

Un de ses « camarade » a écrit un jour à propos de son travail : 

« Rien n’était épargné sur son chemin : ses tableaux, aimantés d’un étrange magnétisme métaphysique, attiraient toutes sortes de matériaux. Peu à peu, ses yeux s’étaient habitués à la lumière et des blancs commençaient à tenter ses pinceaux ; les stigmates qu’elle infligeait au bois du charpentier atténuaient également les ténèbres, et c’est ainsi qu’apparurent les Icônes. »

Cet extraordinaire peintre a eu énormément de succès lors de cette exposition et c’est fort dommage qu’aucun média n’en ai parlé lors de cet évènement, c’est décevant de voir beaucoup de talents passés sous silence chez nous et l'on se demande bien pourquoi.

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