2025-10-13 نشرت في
Si le ''changuel'' enlève votre voiture sans la présence d’un agent de sécurité, c’est illégal et contraire à la loi
Lors de son intervention dans l’émission Yawm Saïed sur la radio nationale, Moez Ben Othman, président du conseil local de Bab Bhar, a souligné que le problème de l’organisation du stationnement dans la capitale, et notamment les phénomènes des "changuel" et "Sabo", s’aggrave en raison de lacunes dans l’application des lois et de dépassements des sociétés privées.

Ben Othman a indiqué que certaines voitures sont enlevées de manière illégale, sans la présence d’agents de police ou d’agents judiciaires, exposant ainsi les citoyens à des dommages matériels, à la perte de leurs véhicules ou à leur détérioration, ce qui entraîne un mécontentement général dans les zones les plus fréquentées comme Bab Bhar, El Qasatra.
Il a précisé :
"Une voiture soumise au 'changuel' doit être accompagnée d’un agent judiciaire ou d’un agent de sécurité. Si votre voiture est enlevée sans la présence de l’agent, c’est contraire à la loi."
Le responsable local a également indiqué que la municipalité accorde à certaines sociétés des licences pour gérer les parkings contre un pourcentage sur les bénéfices (5 %), mais que la plupart des entreprises n’ont réalisé aucun profit depuis le début des accords, aggravant ainsi le manque de transparence et le nombre de violations.
Ben Othman a ajouté que le nombre de voitures enlevées chaque année dépasse 125 000 véhicules, soit environ 340 infractions par jour, soulignant que l’absence de contrôle légal laisse les citoyens sans protection. Il a précisé que les dommages subis par les citoyens incluent la destruction des voitures ou la perte de leurs droits légaux pour contester l’enlèvement.
Le député a appelé à moderniser la gestion des parkings de manière numérique et contemporaine, en impliquant les jeunes dans la proposition de solutions garantissant transparence et réduction des coûts pour les citoyens, avertissant que la situation actuelle favorise la corruption et porte atteinte aux droits des Tunisiens.
Enfin, Moez Ben Othman a conclu que ce dossier fait partie des cas de corruption suivis par le conseil local, en coordination avec les autorités supérieures, afin de mettre fin aux abus et de garantir les droits des citoyens.