2025-10-08 نشرت في
Kairouan : des ossements humains découverts sous le chantier du nouveau marché municipal !
Les réseaux sociaux ont connu, ces dernières heures, une large vague de réactions après la diffusion d’informations faisant état de la découverte de restes humains lors des travaux de construction du nouveau marché municipal de Kairouan. Alors que les rumeurs se multipliaient, la municipalité de Kairouan a rapidement tenu à clarifier les faits.

Dans une déclaration à Mosaïque FM, le secrétaire général de la municipalité de Kairouan, Hammadi Abdallah, a expliqué que le site où les travaux avancent à un rythme soutenu se trouvait autrefois sur un ancien cimetière connu sous le nom de Sidi Abes, précisant que la découverte d’ossements humains dans cette zone est un phénomène naturel et prévisible.
Il a indiqué que le projet consiste en la création d’un marché municipal moderne d’une valeur estimée à 11,130 millions de dinars (soit environ 11 milliards et 130 millions de millimes), un projet très attendu par les habitants de Kairouan qui se plaignent depuis des années de l’absence d’un marché central digne de la ville historique.
Le responsable municipal a précisé que le cimetière concerné n’a pas été utilisé pour des inhumations depuis plus de cinquante ans, et que toutes les procédures administratives et légales sont scrupuleusement respectées. Les restes humains découverts sont transférés au cimetière de Koraïch, le cimetière officiel de la ville, dans le respect total de la dignité humaine et des rites funéraires.
M. Abdallah a ajouté que les opérations de fouille et de vérification se déroulent en parfaite coordination entre la municipalité, la délégation régionale au développement et l’entrepreneur chargé du projet, soulignant que ces découvertes ne représentent aucun obstacle aux travaux, mais s’inscrivent dans la réalité historique d’une ville ancienne où plusieurs sites étaient autrefois des zones funéraires.
En conclusion, le secrétaire général a rappelé que la municipalité de Kairouan a déjà été confrontée à des situations similaires lors de projets antérieurs, tels que l’aménagement de la place Ouled Farhane, du mausolée de l’imam Sahnoun et du mausolée du compagnon Abou Zama al-Balawi, et que les mêmes procédures administratives et religieuses ont été respectées dans tous les cas.