2018-03-06 نشرت في
Journée internationale des Droits de l’Enfant : où en est la Tunisie ?
Il y a deux jours, l’ONG internationale « Humanium » a publié une carte mondiale du respect des droits des enfants dans le monde. Cette carte répartissait les pays selon l’indice de concrétisation des droits de l’enfant qui est compris entre 0 et 10.
Il y a deux jours, l’ONG internationale « Humanium » a publié une carte mondiale du respect des droits des enfants dans le monde. Cette carte répartissait les pays selon l’indice de concrétisation des droits de l’enfant qui est compris entre 0 et 10.

« L’Indice de Concrétisation des Droits de l’Enfant est une valeur indicative permettant de classer et de noter les pays selon le niveau de réalisation et de respect des Droits de l’Enfant.Cet outil statistique créé par l’Association Humanium est une estimation basée sur des sources jugées fiables dans leur domaine ».
Dans cette carte la Tunisie est en couleur orange, couleur qui indique une zone à problèmes sensibles, elle a obtenu la note de 7.17/10.
Pourquoi orange ?
Humanium déclare sur son site que : « En matière de protection de l’enfance, la Tunisie est dotée d’une infrastructure juridique et institutionnelle qui suscite la satisfaction des organisations internationales œuvrant dans le domaine. Des acquis qui nécessitent toutefois d’être renforcés davantage ».
Mais il reste beaucoup à faire dans ce domaine qui connait beaucoup d’obstacles dont la pauvreté, le droit à la santé, les violences subies par les enfants, les libertés d’expression, etc. la situation des enfants Tunisiens émigrés ou des enfants réfugiés en Tunisie est également prise en compte dans le calcul de cet indice.
En effet, les inégalités sociales se répercutent sur les enfants en Tunisie, avec un taux de pauvreté de 24%. Les régions intérieures du pays, spécialement le Nord-ouest, sont les plus atteintes par la pauvreté. Il est également question d’un taux de mortalité de 21 ‰ chez les enfants de moins de 5 ans, un taux qu’il faut améliorer, conseille Humanium.
En somme et en cette journée mondiale des enfants, la Tunisie doit considérer le sujet comme une priorité car, il ne s’agit pas uniquement de législation mais de concrétisation. Les institutions de l’Etat et la société civile devront travailler de concert si elles veulent atteindre le respect le plus total des droits des enfants Tunisiens.
