Publié le 06-03-2018
Boubaker Al Hakim est impliqué dans l’affaire du Mont Chaambi
La TAP a indiqué, dans un article publié le 31 mai 2013, que le nom de Boubaker Al Hakim, qualifié d’élément très dangereux, figure sur la liste des personnes impliquées dans l’affaire du Mont Chaambi.
« Le juge d'instruction a ordonné la publication des noms et photos des terroristes retranchés à Jebel Châambi et identifiés », a indiqué le porte-parole du ministère de l'intérieur, Mohamed Ali Aroui.
« Le groupe est composé de vingt tunisiens et onze algériens », a-t-il précisé lors d'un point de presse tenu, vendredi, à la caserne de l'Aouina, en montrant des photos et des noms des suspects ainsi que les points où ils ont été localisés au Mont Châambi (gouvernorat de Kasserine).
Les éléments algériens impliqués dans ces évènements ont été identifiés en coordination avec les autorités algériennes, a indiqué le porte-parole du ministère, se félicitant de la coopération sécuritaire entre les deux pays au sujet des incidents de Châambi.
« Les opérations de ratissage avancent considérablement et le refuge des terroristes a été entièrement détruit », a-t-il lancé faisant état de l'arrestation jusqu'à présent de 45 individus.
Le dernier a été capturé, vendredi, alors qu'il se dirigeait vers la ville de Kasserine en provenance du Jebel Châambi. "Cet individu est considéré l'un des éléments les plus dangereux", a fait remarquer Mohamed Ali Aroui.
La même source a précisé que les arrestations ont englobé tous ceux qui ont apporté leur soutien aux terroristes d'une façon directe ou indirecte.
« Toute personne qui aide ces éléments, cache des informations sur eux ou les protèges sera poursuivie en justice », a averti le porte-parole.
Des photos de gens suspectés d'avoir aidé les terroristes ont été présentées par Aroui dont celles du chef d'Ansar Al Chariaa, Seif Allah Ben Hassine Mokni (Abou Iyadh) et d'un dénommé Boubaker El Hakim, élément considéré très dangereux et impliqué dans le trafic d'armes.
Plusieurs éléments d'Ansar Al Chariaa sont soupçonnés d'aider directement ou indirectement les terroristes a indiqué Aroui ajoutant que des communications téléphoniques entre eux ont été interceptées.
