Publié le 06-03-2018

Les familles des blessés et martyrs de la révolution : Nos dossiers doivent être traités séparément de ceux des victimes du terrorisme

Les familles des blessés de la révolution manifestent devant le ministère chargé des relations avec les Instances constitutionnelles, la Société civile et les Organisations des droits de l’Homme.



Les familles des blessés et martyrs de la révolution : Nos dossiers doivent être traités séparément de ceux des victimes du terrorisme

               La principale revendication des familles est la séparation des dossiers des blessés et martyrs de la révolution de ceux des victimes du terrorisme.

« Nos enfants sont morts en premier, mais leurs dossiers sont traités en dernier » dénonce la maman d’un martyr du Regueb.
Ils réclament que les dossiers de leurs enfants, martyrs et blessés, soient traités séparément de ceux des victimes du terrorisme.

« Nous avons trop attendu, nous revendiquons dignité, emploi et justice » a soutenu la maman d’un autre martyr sur les ondes de Shems fm.

Toutes ces familles s’accordent à dire que Majdouline Cherni, en charge du dossier ne reconnait que les martyrs de la police et de l’armée, soutenant qu'elle l'a déclaré sur des plateaux télé.

« La Tunisie nous appartient à tous, les sécuritaires sont considérés martyrs mais pas nos enfants ? » s’interroge une autre mère qui ajoute : « les sécuritaires ont bien profité de la révolution, ils ont vu leur salaire doubler »…
 

NB : Photo d'illustration


H.B.

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