50% des responsables de l’administration violent le principe du conflit d’intérêts

Le népotisme, ou comment favoriser l’ascension et le recrutement des membres de sa famille, n’a pas fini de ronger l’administration tunisienne.

Comme toute autre forme de corruption, le népotisme s’est incrusté devenant même une culture dans l’administration tunisienne.

Dans ce sens, et lors d’une déclaration accordée au journal Acharaa Al-Magharibi, le président de l’association de lutte contre la corruption, Ibrahim Missaoui a assuré que 50% des responsables dans l’administration enfreignent la loi et violent le principe du conflit d’intérêts*. En effet et dans plusieurs cas les administrations sont devenus des entreprises familiales.

Un autre chiffre inquiétant, avancé par l’INS, a d’ailleurs révélé que 78% des fonctionnaires des institutions publics ont juste le bac et n’ont pas fait d’études supérieures.

*le conflit d’intérêts est une situation de fait dans laquelle se trouve placée une personne face à deux intérêts divergents, un intérêt général et un intérêt particulier, devant lesquels il a un choix à faire.
 

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