Publié le 06-03-2018
Ali Seriati, Rafik Belhaj Kacem et Jalel Boudriga seront rejugés
L'ancien directeur de la sécurité présidentielle de Ben Ali, Ali Seriati, l'ex-ministre de l'Intérieur Rafik Belhaj Kacem et l'ex-chef des brigades spéciales, Jalel Boudriga, vont être rejugés.
Condamnés l'an dernier à des verdicts, jugés « cléments », pour la répression meurtrière de manifestations en janvier 2011, les trois responsables ont tous été libérés, sauf Ben Ali jugé par contumace, après avoir purgé une peine de prison de trois ans.
Selon les déclarations à l’AFP, de Leila Haddad, avocate des familles de victimes, et Mounir Ben Salha, avocat de la défense, la Cour de Cassation a décidé d'annuler les jugements prononcés en avril 2014 par le tribunal militaire de Tunis et de renvoyer les trois hommes devant une cour d'appel militaire.
La décision de les rejuger "est une victoire dans le dossier des martyrs et des blessés de la révolution, parce que les verdicts du tribunal militaire étaient injustes", a indiqué Me Haddad.
"Nous allons faire avec", s'est contenté de dire Me Ben Salha.
