Publié le 06-03-2018

Néjib Chebbi et Slim Riahi contre l’interdiction de la pub politique

L’actualité a été fortement marquée par une violente controverse à cause de la décision de l'Instance Supérieure indépendante pour les élections (ISIE) d'interdire la publicité politique à partir du 12 Septembre.



Néjib Chebbi et Slim Riahi contre l’interdiction de la pub politique

Avant , et dès son entrée en vigueur hier, cette décision qui s’attire d’ors et déjà la foudre, a été fortement critiquée de la part de plusieurs hommes politiques à savoir M.Ahmed Néjib chebbi du Parti Démocratique Progressiste ( PDP) qui a affirmé, dans un communiqué publié hier, que "cette décision ne se base sur aucun texte de loi" et qu'il est "prêt à recourir à la justice pour défendre son droit à communiquer avec le public".

A la liste des opposants notamment, le parti de M.Slim Riahi, l’Union Patriotique Libre (UPL) , qui a affirmé sur une radio nationale, que son parti n'avait aucunement l'intention de respecter cette décision "illogique", estimant que son "jeune parti se réserve le droit de se faire connaître".

Pour ces partis, l’interdiction de la publicité politique ne se base pas sur un texte de loi clair. Pour eux, la décision prise par l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) serait illégitime puisqu’elle permettra ainsi de minimiser les chances des nouveaux partis nés après le 14 janvier qui ont réellement besoin de se faire une notoriété pendant la période qui précède les élections.

Pour sa part, l’ISIE a insisté sur l'impératif de respecter l'interdiction de la publicité politique et a rappelé hier que toute violation de cet article sera sanctionnée par une amende équivalente au prix du spot publicitaire diffusé. L’amende est multipliée par deux en cas de récidive


H.Manel
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