Publié le 06-03-2018

Abderrahim Zouari victime d'une campagne orchestrée d’après ses avocats

 

Les avocats de l'ancien ministre du transport, sous Ben Ali, Abderrahim Zouari ont tenu, vendredi à Tunis, une conférence de presse, critiquant ce qu'ils appellent "une campagne orchestrée contre leur client".



Abderrahim Zouari victime d'une campagne orchestrée d’après ses avocats

Les avocats, Mes Fatma Chérif, Mohamed Fayçal Ben Jaâfar et Mohamed Mkacher, estiment que "la campagne orchestrée contre leur client est sans commune mesure avec la nature des accusations portées contre lui", précisant que, dans les affaires du RCD et du ministère du Transport, leur client a été interrogé trois fois devant trois juges d'instruction différents qui ont prononcé sa mise en liberté à l'exception de l'affaire de la STIR.

Les trois avocats ont, d'autre part, relevé qu'ils s'apprêtent à intenter une action en justice contre l'ex-ministre du Transport Yassine Ibrahim pour incitation à commettre un faux témoignage, soulignant, qu'ils ont des preuves à l'appui.

Commentant les déclarations des avocats de Abderrahim Zouari, une source judiciaire a déclaré à l'agence TAP que le ministère de la Justice n'était pas au courant de cette conférence de presse, précisant que les décisions des magistrats sont prononcées en conformité avec les dispositions de la loi.

La même source a ajouté que toute personne contestant les décisions de justice a droit à former un pourvoi conformément aux voies reconnues par la loi.

Les chefs d'accusation adressés à l'encontre de Abderrahim Zouari sont notamment l'usage de sa qualité pour se procurer ou pour procurer à un tiers un avantage injustifié, causant un préjudice à l'administration ou contrevenant aux règlements régissant ces opérations en vue de la réalisation de l'avantage ou du préjudice précités.

L'ancien ministre de Ben Ali est également poursuivi pour implication dans des affaires relatives au ministère du Transport, dont la location du siège actuel du ministère et l'affaire du réseau ferroviaire express.

Mercredi dernier, le juge d'instruction au tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat de dépôt à l'encontre de Abderrahim Zaouri pour implication dans une affaire de corruption relative à la Société tunisienne des industries de raffinage (STIR-Zarzouna).

Moncef Trabelsi, frère de l'épouse du président déchu en état d'arrestation et Ibrahim Laajimi, ancien PDG de la STIR, font, également, l'objet de poursuites dans la même affaire.


TAP

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