Publié le 06-03-2018
70 % des journalistes de la presse écrite ne sont pas couverts par les conventions collectives
Le président du syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Neji Bghouri a indiqué que 70% des journalistes de la presse écrite ne sont pas concernés par les conventions collectives et n'ont pas de contrats de travail clairs.
Les lois régissant le secteur (conventions collectives pour la presse écrite et loi-cadre pour l'audiovisuel) ne sont plus adaptées, malgré les nombreux amendements introduits, a-t-il noté.
Bghouri participait à un atelier interrégional organisé les 2 et 3 juin par le SNJT, en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ) sur le droit à l'organisation syndicale et aux négociations collectives.
Les résultats d'un sondage réalisé par la FIJ montrent que la crise de la presse écrite qu'a connue l'occident il y a 10 ans, débarque aujourd'hui dans les pays arabes où des entreprises ferment leurs portes et des salariés perdent leur emploi.
Le sondage recommande, notamment, à ce que les syndicats dans le monde arabe soient représentés au niveau horizontal et vertical ainsi qu'au sein des entreprises de presse et à l'échelle sectorielle, régionale et nationale.
L'objectif étant de garantir une implication optimale de la base.