Publié le 06-03-2018

Facebook ne veut pas être associé aux révolutions de la Tunisie et de l'Egypte

Le réseau social a permis la mobilisation des populations tunisienne et égyptienne mais préfère ne pas s'en vanter...



Facebook ne veut pas être associé aux révolutions de la Tunisie et de l'Egypte

Difficile pour Facebook d’assumer son rôle dans les révolutions tunisienne et égyptienne. Le réseau social est devenu le point de rendez-vous et d’échanges lors des dernières contestations, les opposants à ces deux régimes arabes déchus s’étant appuyés sur lui pour organiser les manifestations et mobiliser la population. «Cette révolution a commencé sur Facebook», a même assuré sur CNN Wael Ghonim, cadre chez Google et figure de proue de la révolte égyptienne.

Profil bas

Pourtant, Facebook refuse d’être associé à ces événements et préfère faire profil bas. Car pour lui, le débat sur son rôle dans les révolutions tunisienne et égyptienne attire l’attention sur la rigueur de ces conditions d’utilisations et leurs conséquences. Le réseau social est en effet très clair: les utilisateurs de Facebook doivent s’enregistrer sous leur vraie identité. Une intransigeance qui l’a même conduit à bloquer une page sur la contestation en Egypte parce que son auteur, Wael Ghonim, l’avait créée sous un pseudonyme. Wael Ghonim a ensuite révélé son identité sur cette page, révélation qui l’a conduit en prison.

Résultat:

Facebook a été dans la ligne de mise du sénateur américain Richard J. Durbin qui lui demandait, la semaine dernière, de prendre rapidement des mesures pour protéger davantage les activistes inscrits sur le réseau social. Mark Zuckerberg n’a pas répondu mais Debbie Frost, une porte-parole de Facebook, a réaffirmé qu’un assouplissement des règles n’était pas envisagé.

 

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