Publié le 06-03-2018

Grève des transports, tout le monde s’excuse mais personne n’apporte de solution

Certes, le droit de grève est un droit fondamental que la constitution garantit mais peut-on en user et en abuser aux dépens des citoyens qui se trouvent empêchés aujourd’hui de vaquer à leurs occupations quotidiennes ?



Grève des transports, tout le monde s’excuse mais personne n’apporte de solution

Hier, les usagers du transport public ont été surpris en rentrant de découvrir que les chauffeurs de bus et de trains ont décrété la grève.

En effet, les agents de la TRANSTU sont entrés en grève sans préavis, dans une mesure d’escalade, afin d’obtenir leur prime de fin d’année qu’ils réclament depuis décembre 2014 et qui a fait l’objet d’un accord signé par le ministère de tutelle.

Ce dernier est actuellement en réunion avec les représentants syndicaux (UGTT) de la société qui ont ce matin affirmé que la grève sera ouverte, jusqu’à la satisfaction de leurs revendications.

Oui mais en attendant, des milliers de personnes se retrouvent bloquées depuis hier, ne pouvant aller travailler ou aller passer leurs examens. D’autres comme les malades ou les personnes âgées ne peuvent accéder aux soins car, ne l’oublions pas, tout le monde n’a pas les moyens de se rabattre sur les taxis pour aller à l'hôpital.

Les excuses et les promesses de mettre rapidement fin à ce blocage ont fusé ce matin de la part des responsables de la TRANSTU qui, par ailleurs, ont appelé les agents à reprendre leur travail, mais toujours pas de bus, de trains ou de métros en vue.

Les agents de TRANSTU auraient peut être pu entamer une grève partielle ou opté pour un ralentissement de la cadence des transports au lieu de bloquer d’un seul coup tous les moyens paralysant ainsi l’activité de la capitale…

Enfin, espérons que la réunion qui se tient actuellement au ministère puisse aboutir à une entente qui mettra fin au clavaire d’un grand nombre de citoyens…
 


H.B.
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