Publié le 06-03-2018
Jamaica à la Medina, rasta atmosphère
Les concerts de Reggae ne sont, certainement, pas monnaie courante dans nos festivals. C’est ainsi que les fans de ce style musical, étaient très ravis dimanche 29 août 2010, à la rencontre de Jamaica. La troupe s’est produite au palais Kheirddine dans une soirée exceptionnelle.
Se trompe fort celui qui pense que le reggae est exclusif à une jeunesse de moins de trente ans. Lors de la soirée qui s’est tenue au palais Kheireddine dans le cadre du festival La Medina, toutes catégories d’âge étaient présentes.
Dans le plateau jamaïcain, il y avait de quoi se faire une bonne digestion après la rupture du jeune. Du reggae au ragga, l’ambiance incitait tout le monde à danser, y compris beaucoup d’enfants présents dans la foule ce soir là. Au tout début, Yah Meek ouvre le bal. Ce black aux cheveux longs, n’est pas passé inaperçu. Le rasta monte sur scène avec ses draides et sa tenu exotique, et charme le public avec sa voix puissante. La danse était collective entre le public et le chanteur sur scène. Le plein air du palais a gaté les pieds des danseurs.
Mais la foule s’est doublement enflammée à l’arrivée de Bobo Niyah, la star de la troupe. A son entrée sur scène, le rythme était vite fait boulversé. Le chanteur jamaiquain a varié les titres au gout d’un public assoifé. La première partie était plutot berçante. Niyah a chanté « love makes the world go around », « do the good thing in life », "Fly away" et "Red out in the streets". En hommage à la grande figure du reggae, Bob Marley, Niyah a chanté le fameux tube “No Woman No cry” en faisant participant à la fin de la soirée l'un des jeunes qui s'avère amateur de reggae.
Toute l’ambiance de la soirée en vidéo.
Amal
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