Publié le 06-03-2018

Mory Kante à Carthage, même les gradins ont failli bouger!

Il a prouvé à tout le monde hier soir, le 13 juillet à Carthage, qu’il ne faut pas nécessairement faire le plein pour réussir son concert. Mory Kanté n’a pas fait dix mille spectateurs mais il a immortalisé sa prestation dans l’histoire du festival.



Mory Kante à Carthage, même les gradins ont failli bouger!

Il a prouvé à tout le monde hier soir, le 13 juillet à Carthage, qu’il ne faut pas nécessairement faire le plein pour réussir son concert. Mory Kanté n’a pas fait dix mille spectateurs mais il a immortalisé sa prestation dans l’histoire du festival.

On lui a déjà demandé lors de sa conférence de presse, le jour même, s’il n’a pas peur que Yéké Yéké cannibalise ses autres titres. Et il a répondu : non, je penses que j’ai travaillé dur et j’espère faire de bons échos. L’ambassadeur des bonnes intentions africaines, n’avait pas tort, car, même en laissant son fameux tube jusqu’à la fin du concert, le public était sensible à tous les titres depuis le début.

C’est ainsi que, pour sa troisième prestation à l’amphithéâtre de Carthage, Mory Kanté a fait vibrer corps et âmes. Avec sa polyvalence sur scène et son charisme, le guinéen rebel a chanté, dansé et parlé avec son public sans pour autant briser le rythme estival rapide qu’il a créé dès le début. Kanté a parlé de spiritualité, de la terre, de la femme et de la paix. Des messages très humanistes qui ont dépassé l’obstacle de la langue et ont trouvé leur place chez les spectateurs à travers la musique et le discours.

Nous ne jetons pas de fleurs, nous ne cherchons pas à vous influencer. Découvrez vous même l’ambiance à travers l’image et le son. Regardez des passages de la soirée en vidéo.


Amal
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