Publié le 06-03-2018
Le Matador sait bien stopper une machine
Entre 2008 et cette année, les mêmes acteurs étaient présents dans cette 2ème demi-finale de la coupe du monde mais le défi était totalement différent : l’Espagne pour sa 1ère finale et l’Allemagne pour une 4ème étoile sur le maillot.
Entre 2008 et cette année, les mêmes acteurs étaient présents dans cette 2ème demi-finale de la coupe du monde mais le défi était totalement différent : l’Espagne pour sa 1ère finale et l’Allemagne pour une 4ème étoile sur le maillot. Résultat un match choc entre les deux meilleures équipes de cette compétition, une finale avant la finale. Coté espagnol, le jeune talent du Barça « Pedro », débute cette partie à la place du « Nino » « Torres », le coach « Del Bosque » n’a pas pu cacher sa peur de la « Mannschaft ». Du Coté allemand, il suffit de dire que « Loew » a déclaré la veille du match : « C’est vrai, l’équipe de l’Espagne n’a pas un « Messi », elle en a plusieurs… »
La partie commence avec beaucoup de prudence des deux cotés. Chacun essaie d’imposer son style, le champion d’Europe avec l’arme de la possession de balle et le vice-champion avec le danger des contre-attaques, souvent payants. Les espagnols étaient les 1ers à attaquer avec un face-à-face de « Villa » après 6 minutes du début, puis une tête de « Puyol », ensuite un tir de l’arrière « Ramos » d’un angle impossible et enfin deux frappes de la part de « Pedro » et « Alonso » vers la fin de la mi-temps. Devant ce flot d’occasions, « Trochowski » réagit avec un tir lointain qui a présenté un 1er test pour « Casillas ». La « Roja » domine comme d’habitude mais ne marque pas.
Pendant les 45 dernières minutes, la « Nationalmannschaft » sort sa tête de l’eau et avance un peu, puis devient inquiétante avec la rentrée de « Kroos » qui aurait pu changer le score avec une volée de droit mais « Super Iker » sort son costume bleu de nouveau et élimine ce ballon. Mr « Del Bosque » avait sans doute des frissons pour quelques secondes. Moins prudents, les allemands laissent la chance au petit « Pedro » pour être plus dangereux. Il inquiétait la défense allemande avec sa vitesse et son agilité et permet à ses coéquipiers de trouver la faille. « Xavi », comme un 2ème entraineur, dirige son attaque comme il veut et sert du caviar à « Alonso » qui tire à coté puis à « Villa » qui ne réussit pas avec une enroulée à la 54ème minute. Le tableau d’affichage reste intact jusqu’à la 73ème. « El Maestro » « Xavi » joue un corner vers le centre de la surface et voici « Puyol » qui arrive par derrière et avec tout ce qu’il lui reste d’énergie, il ouvre le score avec un coup de boule impossible à stopper. Un but barcelonais comme dans les deux matches précédents et la finale s’approche.
La « Mannschaft » est maintenant obligé de jouer l’attaque totale, l’Espagne attend donc le contre létale. « Pedro » avait le K.O au bout des pieds mais, trop égoïste pour passer à « Torres », il rate un 2ème but. Heureusement pour lui, le peuple ibère n’a pas eu des regrets pour cette occasion et le sifflet final libère toute la frustration.
Un match à dominance absolue pour la « Roja » qui gagne ce dernier ticket vers Soccer City Stadium et annonce l’arrivée de la « Furia ».
