Publié le 06-03-2018
Najet Attia : yestadou - 16 juillet 2010
La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée du vendredi 16 juillet 2010, le spectacle de Najet Attia « Yastadou».
La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée du vendredi 16 juillet 2010, le spectacle de Najet Attia « Yastadou».
La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée du vendredi 16 juillet 2010, le spectacle de Najet Attia « Yastadou».
Le spectacle proposé par Najet Attia est une sorte de mise en scène rétrospective de tout un parcours musical et artistique qui a construit les grandes lignes de sa biographique.
Figure de proue de la télévision tunisienne, l’artiste a fait des débuts précoces dans la scène musicale tunisienne après avoir été révélée à l’âge de onze ans à travers une émission consacrée aux espoirs de la chanson tunisienne.
La conception de ce spectacle répond à un projet mûrement réfléchi et cher à l’artiste.
La construction scénique est faite à travers trois tableaux successifs. Le premier reprend le thème des origines avec des chansons à forte évocation de la région qui a vu naitre Najet Attia à savoir l’île de Djerba. La symbolique de la pêche représente, selon la présentation de l’artiste, les prémisses de sa carrière et la reconnaissance précoce dont elle a jouit, qui a fait d’elles ce qu’ell est aujourd’hui. Dans un parallèle entre les caractéristiques de sa région natale et les évolutions de sa trajectoire, les morceaux combinent métaphores et allégories pour dire ses liens premiers et déterminants dans sa réalisation artistique.
Le deuxième tableau représente la phase de l’essor et les évolutions progressives qu’a connues la carrière artistique de Najet Attia. Durant les années quatre vingt, la jeune artiste migre de Djerba vers Tunis et commence une collaboration avec de grands noms de la chanson tunisienne. Noms qui seront déterminants pour son évolution. Ses noms ne sont autres que ceux de : Abdelhamid Rabii ; Hatem Guizani ; Abdelkarim Shabou ; Samir Aghrebi ; Mohamed Mejri ; Adel Bondka … Cette période charnière dans la carrière de Najet Attia semble constituer l’apogée de son parcours ; brusquement freiné. C’est la fin de ce deuxième tableau avec la scène et l’enceinte, 3 minutes durant, plongée dans le noir.
Le troisième et dernier tableau de ce spectacle est inauguré par un décor, plus recherché, plus travaillé avec des tempos et des effets de lumières conçus avec l’appui de spécialistes italiens, qui donne le « La » de ce que l’artiste souhaite révéler de nouveau : Une nouvelle artiste. De nouvelles productions et un come-back à la hauteur des espoirs de Najet Attia sur la scène de Carthage.
