Publié le 06-03-2018

Les palmiers blessés - 08 juillet 2010

La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée d’ouverture le film de Abdellatif ben Ammar, Les palmiers blessés, le jeudi 08 juillet 2010.
 



Les palmiers blessés - 08 juillet 2010

La 46ème édition du festival international de Carthage vous propose pour la soirée d’ouverture le film de Abdellatif ben Ammar, Les palmiers blessés, le jeudi 08 juillet 2010.
 
Le sujet du film de Abdellatif Ben Ammar qui inaugure la 46ème édition du Festival International de Carthage, s’appui « sur une douloureuse quête de vérité d’une jeune tunisienne qui enquête sur la mort de son père durant la fameuse bataille de Bizerte en 1961. Le propos du film s’oriente sur un plaidoyer pour une écriture scientifique et rigoureuse de l’histoire et constitue une dénonciation des « intellectuels » sans scrupules qui falsifient l’Histoire à des fins de pouvoirs et d’honneurs immérités ».
 
Synopsis
« L’action se passe à Bizerte durant le premier trimestre de l’année 1991 alors que la guerre d’Irak se prépare dans la tension internationale. Un écrivain tunisien confie la dactylographie d’un manuscrit autobiographique à « Chama », une jeune tunisienne en recherche d’emploi. Le contenu du livre impressionne la jeune secrétaire et la pousse à s’intéresser au passé et aux évènements de la bataille de Bizerte en 1961, bataille durant laquelle son père, volontaire sincère et naïf, y perdit la vie…
Hébergée par un couple d’amis à Bizerte, Chama y rencontre Khalil, vétérinaire, fils d’un ami de son père et en tombe amoureuse. Khalil est épris de liberté et d’horizons lointains. Grâce à lui, elle fera la connaissance de vieux démons aigris par le temps et las de taire des vérités enfouies dans leur mémoire. Elle se liera aussi d’amitié avec Noureddine, le mari de son amie et logeuse Nabila ; Noureddine, un musicien algérien, désabusé et lucide à la fois, a a décidé de se réfugier en Tunisie, dernier rempart contre l’intolérance et la violence.
Sur les lieux du drame, Bizerte, ville venteuse et humide encore traumatisée par les douloureux évènements de 1961, la dactylographie d’un livre se transforme en une solitaire et douloureuse quête de vérité. Les résultats de l’enquête contredisent peu à peu le contenu du manuscrit écrit par le « faux historien tunisien ». Petit à petit, Chama découvrira pourquoi cet intellectuel sans scrupules falsifie les faits. Ainsi, même la maison de l’écrivain s’avère appartenir à Colette, une française qui quitta le pays en juillet 1961.
Mais est-il suffisant de découvrir la vérité ?
La jeune femme, malgré les conseils de ses amis qui s’inquiétaient de la voir affronter un homme de « l’establishment », prend son courage à deux mains et décide de bousculer l’ordre des choses. Elle corrige, à l’insu de l’auteur, le contenu du livre. Celui-ci découvrira les corrections et l’affrontement devient inévitable. Elle luttera tant et si bien qu’elle viendra à bout de l’imposture, l’obligera à reconnaître sa responsabilité dans la mort de son père et imposera finalement une version de l’histoire plus proche de la vérité, aussi douloureuse soit-elle ».
 

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