Publié le 06-03-2018

Le Quit Day de Facebook, remise en question d'un phénomène?

Le réseau social le plus visité au monde perd de son « effectif ». Des internautes en colère contre les paramètres de confidentialité ont créé un groupe anti-facebook.



Le Quit Day de Facebook, remise en question d'un phénomène?

Le réseau social le plus visité du monde perd de son « effectif ». Des internautes en colère contre les paramètres de confidentialité ont créé un groupe anti-facebook.
 
 
Nous l'avons déja annoncé dans un articlé précédent, il y a une semaine: "31 Mai, le Quit Facebook Day". Un jour après l'évènement, les statiqtiques ressortent.
Facebook, qui est fréquenté par 540 millions de personnes chaque mois, soit un peu plus de 35% des internautes, connaît de plus en plus de critiques quant à son fonctionnement. C’est ainsi qu’un groupe d’internautes révoltés contre l’ambigüité des paramètres de sécurité, crée un site baptisé "Quit Facebook Day" (Jour du départ de Facebook). Selon l'AFP, les auteurs du site, toujours inconnus, ont annoncé que plus de 30.000 personnes avaient répondu à leur appel à se déconnecter du site de socialisation.

"Pour nous, cela se résume à deux choses: des choix équitables et de bonnes intentions. Selon nous, Facebook, ne fait pas du bon travail dans ces deux domaines", écrivent les créateurs du site Internet. "Facebook offre des options sur la façon de gérer ses données personnelles, mais ces choix ne sont pas équitables", poursuivent-ils
.
 
D'un coté, malgré son effet de masse, ce mouvement reste tout de même insignifiant. Il suffit de comparer les chiffres. D'un autre coté, il s'avère que la "frénésie facebookienne" n'a plus la même envergure. Contre ce le réseau ramène des bénéfices enormes et accède à une cible très importante en terme de nombre et de diversité géoculturelle, il y a de plus en plus de voix contestantes qui s'elèvent. Dependance, manque d'intimité, piratage, hacking etc.. Plusieurs disent avoir fermer leurs comptes pour cause de problèmes familiaux. Il n'y a pas de vie privée avec Facebook et aussi minitieux qu'on peut l'être en acceptant ses amis, on n'est jamais à l'abri des soucis. D'autant plus que, dans le virtuel, les comportements et les personnalités changent d'une manière absurde. Et l'on ne s'etonne plus de voir surgir des agressions de l'être qu'on a connu timide et reservé, et vice versa.
 
Ces raisons et d'autres, qui ont fait naitre ce mouvement revenicateur du Quit Day, signifient-ils un début de la fin du phénomène virtuel ou ce n'est qu'une goûtte d'eau dans un océan?
 
 
Amal
 

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