Publié le 06-03-2018

La soutenance vécue comme un calvaire !

La soutenance de mémoire approche, ce moment marquant la consécration de la vie estudiantine est généralement redouté par les étudiants et vécu pour la plupart, comme une période de stress, d’angoisse...



La soutenance vécue comme un calvaire !

La soutenance de mémoire approche, ce moment marquant la consécration de la vie estudiantine est généralement redouté par les étudiants et vécu pour la plupart, comme une période de stress, d’angoisse et de tourmente. À qui succède heureusement une période de joie, celle de la délivrance après une année à préparer, sans répit, en respirant à plein nez les jours de labeurs passé dans sa chambre, entre les cigarettes, les pages Internet, les feuilles éparpillées, et les tasses de café renversées.
 
Après une année à étudier comme il se doit, la soutenance marque la fin des années d’université qui s’éternisent, et le passage inévitable vers la vie professionnelle avec son lot d’épreuves et de responsabilités. Si pour quelques-uns, ce passage demeure un beau souvenir, le constat est tout autre, pour l’étudiant, a qui on a assigné un encadreur irresponsable et comble de la malchance, un binôme profiteur.
 
Pour ces étudiants préparer le PFE ou le mémoire, en dehors du périple de 3 ou 6 mois par lesquels ils doivent passer, dont un mois à choisir le thème à aborder, un autre mois pour trouver le sujet adéquat à traiter, et le reste de cette durée à tenter tant bien que mal de finir le projet.
 
Par la force des choses, ils ont dû faire face à un binôme au summum de la fénantise, et à des discordes incessantes avec l’encadreur, qui sans véritable apport, agit en mode spectateur en attendant la fin des travaux, pour faire mine de les corriger, et d’en valider le contenu. Chose mal faite, généralement les pages sont survolés, seul le sommaire est évalué.
 
Face à cette situation, la démotivation qui bat son comble, entrave l’avancement du travail aux dépends de la qualité du rapport. A cela s’ajoute une mise en scène que certains se plaisent à qualifier de soutenance, durant laquelle le mémoire sera parcouru en 20 minutes, devant un jury entrain d’avaler des pâtisseries, et de feuilleter les pages du rapport en faisant mine de s’y intéresser.
 
Cet exemple que nous avons dépeint à travers ces quelques lignes, se répète malheureusement pour un bon nombre d’étudiants, presque dans chaque faculté et écoles tunisienne. Si les étudiantes qui bénéficient de la crédulité de certains, sont en partie coupables de recourir à la facilité, Il est clair que les encadreur, sont les premier à blâmer, surtout qu’ils exercent la fonction d’encadrement en échange d’une rémunération.
 
Y.L

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