L’INC alerte : les produits laitiers traditionnels non pasteurisés présentent un danger sanitaire !

Le directeur de l’Institut national de la consommation (INC), Chokri Rajeb, a rappelé que le lait et ses dérivés restent des éléments essentiels de l’alimentation des enfants comme des adultes, tout en soulignant l’importance pour le consommateur de lire attentivement l’étiquetage afin de comprendre la composition des produits qu’il achète.

Dans une déclaration radiophonique, Rajeb a expliqué que le marché tunisien propose plusieurs types de lait, notamment :

• le lait demi-écrémé subventionné, le plus consommé,

• le lait entier, riche en matières grasses et en vitamines mais moins demandé en raison de son prix plus élevé,

• et le lait écrémé, destiné surtout à des régimes spécifiques.

Il a insisté sur le fait que le lait entier est le plus adapté aux enfants, car il contient des vitamines et des sels minéraux présents dans la matière grasse, tandis que leur suppression entraîne une perte de ces éléments nutritifs.

Rajeb a également appelé les consommateurs à faire la distinction entre le yaourt et ce que l’on appelle « spécialité laitière », précisant que cette dernière est de qualité inférieure car elle contient des additifs qui l’empêchent de porter la dénomination de yaourt.

Concernant les produits traditionnels comme le lben ou le raieb, il a réitéré ses mises en garde contre leur consommation lorsqu’ils ne sont pas pasteurisés, rappelant que des maladies animales transmissibles à l’homme avaient déjà été détectées les années précédentes. Il a ainsi exhorté les petits producteurs artisanaux à procéder à une stérilisation thermique du lait afin de préserver la sécurité du consommateur.

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