Publié le 28-07-2025
Compte d’épargne : ce que les Tunisiens doivent savoir face à la nouvelle tendance
En 2024, les économies en développement ont connu une hausse sans précédent de l’épargne.

Selon le tout nouveau rapport Global Findex 2025, publié par le Groupe de la Banque mondiale, 40 % des adultes dans ces pays ont versé de l’argent sur un compte d’épargne, contre seulement 24 % en 2021.
Il s’agit de la progression la plus rapide enregistrée depuis plus de dix ans.
Le rapport, considéré comme la référence mondiale en matière d’inclusion financière, analyse l’accès aux services de paiement, d’épargne et de crédit dans plus de 120 pays.
Il met en évidence une tendance forte : l’adoption accélérée des services bancaires dans les pays à revenu faible et intermédiaire, notamment grâce à la numérisation et aux innovations financières.
Le Maghreb en plein changement Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), le taux de possession d’un compte bancaire est passé de 45 % à 53 % entre 2021 et 2024.
Plus révélateur encore, 17 % des adultes détiennent aujourd’hui un compte d’épargne, contre seulement 11 % trois ans plus tôt.
Et la Tunisie dans tout ça ? La Tunisie, bien qu’incluse dans la région MENA, affiche encore des disparités importantes entre les régions urbaines et rurales, et entre les sexes.
Si de plus en plus de Tunisiens s’ouvrent à l’épargne formelle, une large partie de la population reste encore à l’écart du système bancaire pour des raisons socio-économiques, de confiance ou de complexité administrative.
Vers une culture de l’épargne ?
Cette évolution régionale est un signal fort : les habitudes changent, la confiance dans les institutions financières s’améliore et la culture de l’épargne commence à s’ancrer.
En Tunisie, plusieurs initiatives publiques et privées voient le jour pour renforcer l’inclusion financière, notamment via les services bancaires mobiles, le microcrédit et les campagnes de sensibilisation.