Publié le 06-03-2018

Journée mondiale du Livre et des droits d’auteurs

Un certain William Shakespeare est né et mort le 23 avril (1564-1616). Certains autres grands écrivains sont liés à cette date dont l’espagnol Miguel Cervantès, célèbre auteur de Don Quichotte, ( mort le 23 avril 1616 également). Ainsi, l’UNESCO n’a trouvé aucune difficulté pour choisir une date universelle du Livre. Le 23 avril s’imposait presque tout seul.



Journée mondiale du Livre et des droits d’auteurs

Un certain William Shakespeare est né et mort le 23 avril (1564-1616). Certains autres grands écrivains sont liés à cette date dont l’espagnol Miguel Cervantès, célèbre auteur de Don Quichotte, mort le 23 avril 1616 également. Ainsi, l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l'Éducation, la Science et la Culture) n’a trouvé aucune difficulté pour choisir une date universelle du Livre. Le 23 avril s’imposait presque tout seul.
 
Inspirée d’une tradition catalane, et officialisée par l’UNESCO en 1995, cette journée est un appel à la lecture, à la promotion de l’industrie éditoriale et la protection des droits d’auteurs. À une époque où piratage et plagiat ont le vent en poupe, la notion des droits d’auteurs  et de la propriété intellectuelle tendent à disparaître.
 
En Tunisie la journée mondiale du livre et des droits d’auteurs coïncide cette année avec l’ouverture de la Foire Internationale du Livre de Tunis. Dans un pays où les derniers chiffres attestent que 22% de la population n’ont jamais lu un livre, il semble que la journée mondiale du livre n’intéresse pas grand monde, même si on est tous conscients que le développement intellectuel passe impérativement par la lecture.
 
En effet, la lecture sert à s’instruire, à s’ouvrir au monde et à apprendre à critiquer.  Mais malheureusement, les méthodes d’enseignement dans les écoles primaires, secondaires et même supérieures, sont propices à l’abrutissement des esprits : apprendre par cœur ce que dit l’enseignant, et le reproduire : pas d’efforts d’analyse, ni de recherche, on n’encourage même à développer son propre avis, bien au contraire il faut se convaincre de ce que dit le professeur et ce n’est même pas la peine d’essayer de mettre en doute ses idées préconçues… Le système éducatif semble être le premier à blâmer dans la crise du livre que nous vivons. Car, en Tunisie, cette crise n’est pas née avec Internet, mais est le fruit de toute une mentalité où lire rime avec ennui, et où lecture rime avec sphère intellectuelle « non populaire ».  Cette mentalité doit absolument être abolie. Il est temps de changer. Lisez !
 
S.B.H

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