Publié le 06-03-2018

Mokdad Shili : « Je ne suis pas fier d’être tunisien !»

Encore une fois, un artiste tunisien manque de respect aux journalistes et à son pays. Cette fois, c’est Mokdad Shili qui agresse les journalistes, lors d’une conférence de presse, tenue, au début de cette semaine,  par l’équipe de Sofiène Show...

 



Mokdad Shili : « Je ne suis pas fier d’être tunisien !»

Encore une fois, un artiste tunisien manque de respect aux journalistes et à son pays. Cette fois, c’est Mokdad Shili qui agresse les journalistes, lors d’une conférence de presse, tenue, au début de cette semaine,  par l’équipe de Sofiène Show et Cactus Production.

 

Selon un journal local, le compositeur et musicien, Mokdad Shili a déclaré qu’il n’est pas fier d’être tunisien. « Franchement, je ne suis pas fier d’être tunisien » a-t-il clamé sans continence ni remords. Et devant l’étonnement des présents, l'artiste s’est engagé dans un monologue d’insultes et d’attaques spécialement adressées contre les journalistes, sans évoquer les  les raisons de sa colère.

 

Les responsables de Cactus Prod ont, juste après, demandé à Mokdad Shili de présenter ses excuses aux journalistes. Sauf que ces derniers ne les ont pas acceptées car non seulement « il nous a insultés,  mais aussi il a manqué de respect à son pays… c’est inadmissible et impardonnable » nous explique une journaliste présente lors de cette conférence.

 

Même si Mokdad Shili est connu par ses scandales prémédités, cette fois, l’affaire ne s’arrêterait pas à la conférence de presse. En effet, quelques journalistes présents nous ont confié qu’ils porteront plainte contre l’artiste pour insultes et injures.  

 

Signalons que ce n’est pas la première fois qu’un artiste tunisien attaque les journalistes aussi violemment. Nous nous rappelons tous, par exemple, de Sleh Ben Mesbah (chanteur tunisien), qui a donné à un journaliste un coup de poing sur le visage, lui faisant perdre des incisives.

 

« Ce qui choque le plus, c'est son manque de respect à son pays… à la Tunisie » témoigne un journaliste encore sous le choc. Effectivement, sans faire la morale ni donner des leçons, il est évident pour tout le monde qu’avoir honte de son pays est « une trahison inadmissible » et un acte regrettable surtout en plein public.

 

Devant l’insolence de certains artistes comme Mokdad Shili, les journalistes ont recours à leur première arme de défense qu'est leur plume. Nous nous attendons donc, à une suite polémique dans la presse nationale, qui nous rappellera l’affaire de la journaliste Samira Demi et Nessma TV, à peine calmée.

 

Henda

 


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