Publié le 06-03-2018
Mourad Sakli : le Festival de Carthage n’a plus besoin de Rotana
Lors d’une interview, Mourad Sakli, le nouveau Directeur du Festival International de Carthage, a déclaré que sa direction est en pleine négociation avec les artistes et groupes musicaux qui participeront à la prochaine édition.
Lors d’une interview, Mourad Sakli, le nouveau Directeur du Festival International de Carthage, a déclaré que sa direction est en pleine négociation avec les artistes et groupes musicaux qui participeront à la prochaine édition.
Lors d’une interview, Mourad Sakli, le nouveau Directeur du Festival International de Carthage, a déclaré que sa direction est en pleine négociation avec les artistes et groupes musicaux qui participeront à la prochaine édition.
M. Sakli a annoncé, concernant Rotana, « Le festival continuera son partenariat avec la chaîne arabe ». Cependant, il a précisé que ce partenariat sera négocié en vue d’exiger un minimum de qualité au niveau des prestations et des artistes proposés. Le directeur a précisé que Rotana est obligée d’accepter les nouvelles exigences du Festival de Carthage, autrement, le partenariat prendra fin. « Nous n’avons pas besoin de Rotana » a ajouté le directeur, conscient que son festival est parmi les plus connus et réputés dans le monde arabe et à l’échelle internationale.
Rappelons que depuis quelques années, Rotana ramène ses artistes au Festival International de Carthage. Les soirées de Rotana sont revêtues par les couleurs de la chaîne qui produit une centaine de chanteurs arabes. Outre la grande propagande que la chaîne fait au détriment de notre festival, elle impose ses artistes et ses goûts à la direction et au public même s’il s’agit d'artistes inconnus. La plupart des concerts de Rotana sont animés par des chanteurs débutants qui ne méritent pas la prestigieuse scène de Carthage.
Il parait que la nouvelle direction de Mourad Sakli mettra fin à cette misérable situation. Le directeur a aussi annoncé que le festival ramènera des artistes très connus et bien réputés et qui viennent, dans la majorité des cas, pour la première fois, en Tunisie. « 20% des artistes seront tunisiens » a-t-il ajouté.
Henda
