Mise en garde contre de nouvelles tempêtes en Méditerranée, dont la Tunisie

Le Centre arabe pour le climat a émis un avertissement concernant l'apparition de nouvelles dépressions atmosphériques et de tempêtes dans la mer Méditerranée, dans une publication sur sa page officielle Facebook.

Le centre a expliqué que "de vastes zones de la mer Méditerranée continuent de connaître une augmentation significative de leur température, plus élevée que la normale, notamment dans la partie orientale et occidentale".

Le centre a ajouté : "Malgré la baisse de la température de la surface de l'eau dans la partie centrale de la mer Méditerranée en raison de la tempête Daniel, provoquant une importante libération d'énergie thermique accumulée, cette tempête est restée stationnaire au-dessus de l'eau pendant environ une semaine.

Cependant, nous constatons actuellement un nouveau réchauffement des eaux du centre de la Méditerranée, qui constitue un processus de recharge de l'énergie thermique dans cette région en raison de l'afflux d'une masse d'air chaud d'Afrique vers l'Afrique du Nord et certaines parties du sud de l'Europe... Nous savons que l'augmentation de la température de surface de l'eau est l'une des principales causes de la formation de tempêtes, car cette chaleur, lorsqu'elle rencontre des masses d'air froides, contribue à augmenter le contraste thermique lors de la convergence des masses d'air, ce qui conduit à la formation de perturbations atmosphériques fortes qui se transforment ensuite en dépressions atmosphériques, tempêtes, voire en ouragans.

Plus le contraste thermique est important, plus la dépression atmosphérique est profonde, puissante, les nuages sont plus forts et plus hauts, ce qui augmente l'intensité des précipitations et la vitesse du vent. C'est ce que nous avons abordé lorsque nous avons émis un avertissement précoce il y a quelques mois, indiquant une augmentation de la probabilité de formation de tempêtes méditerranéennes".

Le Centre arabe pour le climat a appelé les organisations internationales, les équipes de secours et la communauté internationale impliquée dans l'aide aux sinistrés de Derna, en Libye, à agir rapidement pour éviter toute situation météorologique potentiellement dangereuse, ce qui entraverait le travail des équipes de secours et mettrait leur vie en danger, d'autant plus que les infrastructures à Derna sont détruites et que le risque d'éboulements est très élevé en raison de la formation de ravines et de vallées fragiles, ainsi que la présence de bâtiments précaires.

Il a également appelé "les pays arabes bordant la mer Méditerranée et les pays voisins (Jordanie, Palestine, Syrie, Liban, nord de l'Arabie saoudite, Égypte, Irak, Algérie, Tunisie, Maroc) à se préparer adéquatement à d'éventuelles conditions météorologiques, en élaborant des plans d'urgence complets, en évacuant les habitants vivant près des vallées et des barrages dangereux, et en préparant les infrastructures nécessaires pour éviter toute catastrophe".

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