Publié le 06-03-2018

Quand on pénalise la liberté d’expression

 

L’affaire de Dimanche Sport, a pris fin quand la télévision nationale, Tunis 7 a décidé d’écarter son chroniqueur, Ahmed Mghirbi, de l’émission.



Quand on pénalise la liberté d’expression

L’affaire de Dimanche Sport, a pris fin quand la télévision nationale, Tunis 7 a décidé d’écarter son chroniqueur, Ahmed Mghirbi, de l’émission.

 

Une décision qui paraît irréfléchie de la part de la chaîne nationale et surtout de son animateur, Razi Ganzoui. En effet, cette décision, prise à la hâte, se justifie seulement par les accusations de l'ESS et non pas sur ce qui s’est passé, concrètement, sur le plateau de Dimanche Sport.

 

Que c’est facile de choisir un bouc émissaire quand on veut éviter une polémique. Cette fois, le bouc émissaire était Ahmed Mghirbi, le chroniqueur qui s’est exprimé, dans les règles de l’art, lors de son émission. Pire encore, il s’est exprimé avec la complicité de l’animateur Razi Ganzoui, et donc (sous-entendu) avec l’accord de la chaîne nationale.

 

Au lieu de défendre son chroniqueur, l'animateur a  présenté des excuses gratuites au Président de l’ESS et a donc  corrigé la soit disant « erreur » par une autre plus grave.

 

Une bonne leçon pour tous ceux qui croient que les tunisiens acceptent la critique et jouissent volontairement de la liberté d’expression.


Henda


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