Publié le 06-01-2022

''Il n’y a pas d’évidence de contrôle de l’épidémie par les vaccins'', selon Didier Raoult

Se basant sur diverses études concernant l’évolution de la pandémie en fonction de l’celle de la campagne vaccinale, Didier Raoult a mis en valeur l’absence "d’évidence" dans la capacité des vaccins à contrôler les infections. Il a également jugé l'immunisation des enfants injustifiée, vu le niveau extrêmement faible de mortalité chez les mineurs.



''Il n’y a pas d’évidence de contrôle de l’épidémie par les vaccins'', selon Didier Raoult

À l’heure où de nombreux pays font face à une recrudescence des infections causées par l’Omicron et réfléchissent à la nécessité d’une quatrième dose, le professeur Didier Raoult a qualifié les vaccins d’incapables de maîtriser la pandémie.

Se référant à une étude réalisée entre le 8 et 30 décembre 2021, il a constaté dans une vidéo publiée sur sa chaîne YouTube que près de 35% des cas d’infection avaient lieu dans les "deux ou trois semaines après le vaccin".

Selon ses dires, une étude californienne est arrivée à la même conclusion, constatant "une poussée d’infections" dans les premiers 15 jours suivant l’injection, et une deuxième trois ou quatre mois plus tard.

Compte tenu du suivi présenté par l’université Johns-Hopkins sur le nombre de cas, de décès et de doses administrées, il estime qu’"on ne peut pas voir qu’il y a un contrôle d’épidémie par les vaccins", notamment en cas d’utilisation des vaccins ADN ou ARN messager.

Par ailleurs, il n’a privilégié aucune éventuelle raison: "Peut-être à cause des variants, peut-être à cause de poussées d’infections après la vaccination, il y a une réflexion à avoir".

Confirmant l’efficacité des vaccins dans la diminution de la mortalité, il s’est cependant montré dubitatif quant au besoin d’immuniser sans faire de distinction d’âge et d’état de santé.
En citant toujours la même étude de Stanford, le Pr Raoult a affirmé que le taux de mortalité dans la tranche d’âge 0-18 ans était de 0,0013% et augmentait considérablement chez les plus de 80 ans, les personnes âgées étant "la cible". C’est la raison pour laquelle il a estimé que la vaccination aurait "du sens" à partir de 50 ans.

Sputnik



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