Publié le 26-11-2021

Des parents d’élèves du lycée du Bardo lancent un cri de détresse !

Le lycée du Bardo -un véritable monument et une référence dans l’enseignement depuis toujours- est le terrain d’une insécurité flagrante !



Des parents d’élèves du lycée du Bardo lancent un cri de détresse !

 
Des parents d’élèves scolarisés ont contacté TUNISCOPE afin de dénoncer ce qu’ils ont qualifié de situation « alarmante ». 
 
En effet, le grand point noir est l'accès facile et non contrôlé par l'extérieur des terrains de sport qui se trouvent à l'arrière du bâtiment et qui donnent sur un espace extérieur  quasiment désert.
 
Des inconnus y viennent pour s'adonner à des réunions « alcoolisées » n’hésitant pas à gêner l’écoulement paisible d’une journée d’étude en harcelant les élèves, garçons et filles ; un harcèlement qui est allé jusqu’à émettre des menaces de mort ! Les braquages y sont quasi-quotidiens!
 
La situation s’est aggravée en l’absence d’une présence policière permanente et d’un éclairage faisant en sorte que tout le pourtour et les accès baignent dans le noir notamment à l’heure de sortie des classes par un temps hivernal. 
 
De plus, voitures et élèves empruntent le même chemin d’entrée et de sortie qui consiste en un portail étroit ne pouvant supporter le passage de deux voitures simultanément et qui, pendant les heures de pointe, est le terrain d’un embouteillage infernal faisant en sorte que très souvent élèves et enseignants arrivent en retard. Ça aurait été bien plus raisonnable d’ouvrir le portail à la base réservé aux élèves et ainsi leur éviter tout ce désagrément. Raison invoquée : pas de personnel suffisant pour gérer le flux et assurer la garde. 
 
Il va sans dire que cette situation d’insécurité porte préjudice aux enseignants, au personnel du lycée, au directeur qui -malgré sa rigueur et sa bonne foi- reste lui-même dans l’impuissance d’améliorer les conditions. Une pétition est en cours de signature par les parents d’élèves. 
 
Il faut insister sur le fait que cette insécurité régnante et menaçante de la vie de nos enfants est un fléau dont souffre bon nombre d’institutions éducatives du nord au sud de la Tunisie. 
 
Devant les lycées et les collèges, la violence verbale est devenue monnaie courante ; les gestes violents se multiplient allant jusqu’à engendrer des cas de meurtres avec préméditation. 
 
Une intervention imminente des autorités de tutelle s’impose afin de mettre fin à ce cycle de violence, rassurer des parents inquiets, redonner goût aux études à nos enfants, réinstaller un climat digne et propice à l’enseignement pour nos professeurs… bref, afin de (re)bâtir une Tunisie plus juste et plus démocratique ! 

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