Publié le 06-03-2018

Controverse : Tuniscope répond à l’affaire « Faute de frappe »

 
Tuniscope tient à faire part de quelques précisions concernant l’incident qui a eu lieu avec l’équipe de la pièce de théâtre Faute de frappe.  En effet, le comédien Atef Ben Hssine, le metteur en scène Houssem Sehli et un responsable de la société Alkaz’art Plus, Aymen Jaouadi, se sont présentés au siège de Tuniscope pour demander le retrait d’un article concernant leur pièce de théâtre.



Controverse : Tuniscope répond à l’affaire « Faute de frappe »

 

Tuniscope tient à faire part de quelques précisions concernant l’incident qui a eu lieu avec l’équipe de la pièce de théâtre Faute de frappe.  En effet, le comédien Atef Ben Hssine, le metteur en scène Houssem Sehli et un responsable de la société Alkaz’art Plus,  se sont présentés au siège de Tuniscope pour demander le retrait d’un article concernant leur pièce de théâtre.

L’article en question, que vous trouverez ci-dessous, a décrit d’une manière objective, la pièce Faute de frappe. Tuniscope, dans sa politique de soutien aux créations tunisiennes et dans le cadre d’un partenariat établi avec l’agence  artistique et évènementielle Alkaz’art Plus a, dans un premier temps, retiré l’article objet de l’incident, avant de le remettre en intégralité ci-dessous.

Tunsicope précise également qu’elle tenait à garder la confidentialité de cet incident et que l’information qui a été relayée n’émane pas de son équipe. Voulant mettre un terme aux rumeurs, la direction de Tuniscope a décidé d’expliquer cette affaire.

Tuniscope continuera toujours de soutenir les créations tunisiennes et de respecter tous les choix artistiques ainsi que les artistes et producteurs.

 

L'article en question : 

Au Théâtre municipal, le mardi 8 décembre 2009, tout le monde était au rendez-vous pour la première de la pièce tant attendue Faute de Frappe; une pièce mise en scène par Houssem Sehli et jouée par Atef Ben Hssine et Jamel Madanni.

Devant le théâtre, des jeux de lumière et des clowns jouaient sur une musique joyeuse... L’ambiance était chaleureuse et appétissante. Invités et spectateurs se sont bousculés devant l’entrée pour dénicher les places stratégiques. Mais finalement, plusieurs sont restés debout ou se sont assis par terre…. 

Avant le début de la pièce, les deux vedettes, Atef et Jamel, se faufilaient entre les spectateurs. En costumes gris, ils se sont amusés à saluer les amis, les fans et les invités. Avec la complicité de leur metteur en scène, les deux comédiens se sont introduits petit à petit sur scène pour commencer la pièce à l’envers. En effet, ils ont donné le salut avant la présentation. «  De peur que vous quittiez la salle avant la fin… » a dit Jamel, qui avait raison finalement…

Dans un jardin froid, triste et déserté, deux frères, totalement opposés, se retrouvent, le temps d’une année. En temps réel, la pièce a duré, juste une heure (Et nous avons eu des échos qui disent que la commission de censure a supprimé presque 30 minutes de l’œuvre) durant laquelle, le dialogue était le seul élément constructeur de la pièce.

Le jeu des acteurs était décevant, par rapport à ce qu’on attendait. En effet, nous ne voyons pas la profondeur des personnages, qui restent opaques jusqu’à la dernière minute. Nous ne sentons ni complicité ni conflit entre les deux protagonistes qui se limitent à échanger quelques souvenirs flous, tordus et répétitifs, dans un décor qui ne change jamais, même si la saison change…

Et pourtant, le public était tolérant au point d'applaudir et rigoler sur des passages. C’étaient des passages de pur humour mais qui étaient, hélas, gratuits et basés sur des allusions sexuelles qui frôlent le vulgaire. La critique que le metteur en scène et les comédiens ont promise n’était pas de mise. Et nous n’avons rien vu du grand talent de Atef Ben Hassine qui a essayé, en vain, de sortir de la peau de Choco… au point de danser sur les rythmes de Bob Marley.

La chute avec la voix chaleureuse d’Amina Fekhet était le comble. Gratuite et sans utilité dramaturgique, Amina et Fethi Hedaoui ont participé avec leurs voix dans la pièce, juste pour accentuer son aspect branché. Et finalement, le metteur en scène joue le rôle du furieux qui proteste l’improvisation de ses comédiens… et nous ne comprenons pas grand chose de ce dénouement  bâclé et pressé, qui déçoit les spectateurs.    

Grosso modo, Faute de frappe a bien grignoté les ingrédients commerciaux d’un show réussi. Humour facile, vedettes de télévision, dialogue et mise en scène pas trop compliqués pour le grand public… nous pensons que l’œuvre va, bien sûr, cartonner. Et pourquoi pas faire une tournée dans les festivals régionaux l’été prochain...     

 

Henda


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