Publié le 06-03-2018

Tunisie : Le retour de Tunis 7 grâce à Cactus

Durant l’été et pendant aussi les quelques derniers mois de la rentrée 2009-2010, en exception le mois du Ramadan, la télévision nationale a perdu de notoriété et d’audience. Une situation normale et habituelle puisque sa direction ne fourni aucun effort au niveau de la programmation.



Tunisie : Le retour de Tunis 7 grâce à Cactus

Durant l’été et pendant aussi les quelques derniers mois de la rentrée 2009-2010, en exception le mois du Ramadan, la télévision nationale a perdu de notoriété et d’audience. Une situation normale et habituelle puisque sa direction ne fourni aucun effort au niveau de la programmation.

 

Mais après le lancement des émissions de Cactus ? Y aura-t-il un changement ?

 

Certainement, et malheureusement, ça sera le cas. L’année dernière, les statistiques de l’audience ont montré que les émissions de Cactus comme Andi Ma Nkolek et El Hak Maak sont les plus regardées. D’autant plus que la chaîne nationale n’a proposé, jusqu’au moment, aucune programmation respectable. Donc le chant est libre pour le bouquet de Cactus qui attirera certainement le téléspectateur tunisien par ses shows…

 

La situation est rassurante, peut être, pour les privés et les téléspectateurs. Mais elle est inquiétante pour le secteur. En effet, il est inexplicable  pour une chaîne nationale dotée d’une haute technologie audiovisuelle et des plus compétents techniciens et journalistes dans le monde arabe, de ne pas produire des émissions à la hauteur des attentes.  

 

Depuis, des années, la chaîne nationale se limite à quelques couvertures sportives ou évènementielles qui n’ont pas de valeur ajoutée. Et dans le même contexte, ses émissions ne correspondent pas aux critères de qualité internationale. Pourtant, les exemples des chaînes publiques développées sont nombreux dans le monde arabe et en Europe.

 

Franchement, les raisons de cette situation clairement déplorable, sont mystérieuses. Mais il ne faut pas baisser les bras, car cet affaiblissement du niveau de la production nationale, nécessite, une analyse approfondie des ficelles de la production pour trouver des solutions éventuelles afin de hausser le niveau.

 

Et nous précisons, dans ce sens, que le souci n’est pas de garder un monopole public qui ne collabore pas avec le secteur privé. Au contraire, le but est de faire du secteur public, entre autres, une école ou une mine, durable, d’idées et de compétences éligibles à l’échelle mondiale.

 

Henda

 

 

 


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