Publié le 10-04-2021

Iyadh Elloumi : Dieu soit loué, il y a le FMI

Iyadh Elloumi, député et membre de la commission des finances, a déclaré qu'une décision politique a été prise de transférer le déficit budgétaire de l'État aux entreprises publiques et qu'il s'agit d'une décision politique prise par les gouvernements précédents.



Iyadh Elloumi : Dieu soit loué, il y a le FMI

Elloumi a ajouté sur Express qu'il y avait une mauvaise décision politique de mettre en faillite les entreprises publiques en plus d'une mauvaise gouvernance et d'une absence de transparence.

Le député Iyadh Elloumi a également considéré lors de sa présence aujourd'hui, samedi 10 avril 2021, dans le programme Ligne rouge, que la gouvernance des finances publiques est nécessaire pour donner de la transparence aux chiffres, ce qui est une décision politique.

"J'ai voté contre la loi de Finances, et à cause de cela, un différend est survenu entre moi et le bloc du Cœur de Tunisie", a souligné Elloumi.

Il a estimé que ce qui manque au parlement, c'est la coordination, malgré le fait que la commission des Finances et la commission de la réforme administrative sont ouvertes à toutes les opinions et écoutent toutes les parties.

Elloumi a également reconnu l'existence de la corruption et du manque de gouvernance, et a souligné l'existence d'un chevauchement entre le social et l'économique, où des mesures sociales sont prises qui inondent les budgets financiers de certaines institutions.

Elloumi a estimé que même si « les réunions de Beil Al Hikma sont positives et visent à satisfaire le Fonds monétaire international, ce qui fait défaut, c'est l'absence des politiciens».
Elloumi a déclaré que lors de sa dernière réunion, le parti Cœur de Tunisie avait envoyé un comité pour évaluer la performance du gouvernement.

"Je suis jusqu'à présent un partisan du gouvernement, et je pourrais me retrouver bientôt dans une autre position. Je ne partirai pas de mon parti cœur de Tunisie aujourd'hui et demain on verra. "
"Le Premier ministre a procédé au dialogue et aux consultations sans impliquer les partis et les représentants, et il en assume la responsabilité", a-t-il ajouté.


Il a indiqué « Dieu soit loué il y a le Fonds monétaire international ! Il force les Tunisiens à opérer les changements qu’il leur faut et les appelle à des réformes dans les secteurs public et privé. » Il a également appelé à la nécessité de dialogue en présence des acteurs politiques parce qu’ils sont les décideurs.
 



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