Publié le 06-03-2018
17% des tunisiens ont versé au moins une fois des pots-de-vin à la police
L’institut One to One for Research and Polling a dévoilé, lors d’une conférence de presse organisée dans la matinée du lundi 1er octobre, les résultats de la troisième vague de l’Afrobaromètre sur la corruption en Tunisie
Selon les chiffres dévoilés par One to One for Research and Polling, presque deux sur 10 affirment avoir versé au moins une fois des pots-de-vin afin d’éviter des problèmes avec la police (17%) ou obtenir l’assistance de la police (15%).
Un sur 10 affirment avoir versé au moins une fois des pots-de-vin afin d’obtenir des pièces d’identité (12%), des soins médicaux (11%), des services ménagers (10%), ou des services dans les écoles publiques (8%).
Selon One to One for Research and Polling, de grandes majorités des Tunisiens affirment qu’aussi bien les riches que les personnes ordinaires pourraient verser des pots-de-vin ou faire usage de leurs connaissances personnelles pour éviter de payer des taxes, éviter d’aller dans les tribunaux, et enregistrer des terrains qui sont pas leurs. Les riches sont considérés comme les plus susceptibles de verser des pots-de-vin