Publié le 06-03-2018

Chiisme en Tunisie: Les doigts accusateurs se tendent vers l’Iran

Le conflit entre chiites et sunnites date de la crise de succession qui a suivi la mort du prophète Mohamed. La communauté musulmane a été divisée en deux clans : l’un étant pour la gouvernance d’un calife élu et l’autre pour la gouvernance d’un imam descendant de la lignée du Prophète. 



Chiisme en Tunisie: Les doigts accusateurs se tendent vers l’Iran

A l’époque, l’élu était Ali ibn Abi Taleb, cousin et gendre du Prophète. Afin de défendre son trône et proposer sa régence, Ali ibn Abi Taleb réussit à regrouper, autour de lui, ses partisans, connus sous l’appellation de « chiat Ali ». Déchu, Ali donna naissance à une lignée d'imams concurrents des califes et les musulmans furent ainsi divisés en chiites et sunnites. 

A l’aube de la révolution, la mouvance chiite a connu une montée rapide constituant, selon certains religieux d’obédience salafistes, une menace à l’unité religieuse de la Tunisie connue pour sa pratique d’un Islam sunnite malékite.

D’ailleurs des affrontements entre des groupuscules chiites et salafistes ont été enregistrés à Gabès, bastion de la mouvance chiite en Tunisie. Ces derniers ont même appelé à combattre les chiites financés, d’après eux, par des parties étrangers. Les doigts accusateurs se tendent vers l’Iran.

En effet, « la ligue tunisienne pour la lutte contre la marée chiite » créée par l’avocat Ahmed Ben Hassana, le 23 avril 2012, a accusé le Centre Culturel Iranien relatif à l’ambassade d’Iran en Tunisie de diffuser le chiisme et a exigé, du gouvernement, la fermeture immédiate du centre.

A ce propos, le fondateur de la dite organisation, Maître Ahmed Ben Hassana, a déclaré sur les ondes de Shems FM, que le centre culturel iranien prévoit une expansion du chiisme en Tunisie, en collaboration avec la Ligue Tunisienne pour la Tolérance dont l’objectif est culturel, en apparence,  et idéologique, au fond. 

Maître Ahmed Ben Hassana a également appelé les membres de l’Assemblée Natioanle Constituante à accélérer la promulgation d’une loi pour criminaliser toute forme de violation des édifices religieux et d’insulte à l’encontre des compagnons et des épouses du Prophète. 


N. J.
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