Publié le 06-03-2018

Mondher Belhaj Ali condamne les emprunts de consommation et la dette écrasante de la Tunisie

Mondher belhaj Ali, le député sortant de Nidaa Tounes a  expliqué au micro de Shems Fm son évaluation de la situation politique et économique en Tunisie.



Mondher Belhaj Ali condamne les emprunts de consommation et la dette écrasante de la Tunisie

Belhaj Ali déclare être témoin de la discorde et de l’opposition entre plusieurs acteurs politiques sans en comprendre l’objet ou le sujet. Le tiraillement se fait selon lui sur la nomination de personnes et non sur des principes d’agissements ou sur des dossiers donnés. Et les choses deviennent critiques car c’est l’intérêt du pays qui est mis en jeu.

Il reconnait qu’on se dispute le pouvoir alors que la Tunisie souffre d’une crise et doit tenir ses engagements internationaux. L’intérêt du Tunisien, ajoute-t-il, se résume en 3 points : Finaliser cette période de transition en paix, sauver l’économie et les finances publiques et restaurer certains équilibres sociaux. En moins prioritaire on peut penser à la création d’emplois et à la croissance équilibrée dans les régions.

Dans un autre contexte, il a dit que vers la fin de 2018, on aura une dette publique qui dépasse les 80 MDT (contre 25,600 MDT en 2011) mais qui n’aura servi à aucune valeur ajoutée, aucun investissement ni infrastructure améliorée.

Voilà pourquoi, aujourd’hui, ajoute-t-il, pour les différents bailleurs de fond FMI, BAD et Banque Mondiale nous avons cette image ternie. Ces emprunts ont été dépensés en paiement de salaires en augmentations des salaires et en consommation de façon générale. Ce qui fait de nous un pays sans avenir.



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