Publié le 06-03-2018

Marcel Khalifa et la richesse de la musique

Marcel Khalifa a enflammé l’ambiance à Carthage, le lundi 27 juillet 2009. Sous des rythmes instrumentaux, le symbole de la chanson arabe contemporaine s’est lancé avec la musique, le chant et les paroles du défunt poète  Mahmoud Darouich qui était à l’honneur de la soirée.



Marcel Khalifa et la richesse de la musique

Marcel Khalifa a enflammé l’ambiance à Carthage, le lundi 27 juillet 2009. Sous des rythmes instrumentaux, le symbole de la chanson arabe contemporaine s’est lancé avec la musique, le chant et les paroles du défunt poète  Mahmoud Darwich qui était à l’honneur de la soirée.

 

Une fois le chanteur et sa troupe installés sur scène, l’amphithéâtre entassé par le public a laissé entendre des cris des morceaux les plus célèbres de Marcel. Le concert était bien garni par les passages instrumentaux de piano, percussion, luth, contre basse et accordéon. La gracieuse chanteuse Omaima Khalil a aussi interprété ses deux chansons « Takabar » et « Asfour Tal » qui ont charmé le public.

 

Lors de sa chanson, « Rita », Marcel a demandé seulement aux filles et femmes de chanter le refrain. Et le résultat était magnifique en écoutant une mélodie douce et féminine régner à Carthage. Vêtu de noir, Il a ensuite parlé des medias qui le boycottent et des nouvelles stars qui embrouillent la scène musicale par des chansons sentimentales « banales ». le chanteur libanais est monté sur scène accompagné par ses deux fils, Rami (pianiste) et Bachar (percussionniste), et sa femme, Yolla Keryakos (choriste), qui a chanté en duo avec lui, une seule chanson.  

 

A un moment donné, marcel a fait une dédicace aux arabes emprisonnés en Israël et en Irak ainsi que dans les pays arabes. Une dédicace qui a enflammé la foule qui l’adore, justement, pour cette liberté d’expression et pour ce militantisme juste pour la cause juste. Sans élonger ses commentaires politiques et humanitaires, le chanteur a laissé à la musique le maître mot pendant plus de deux heures enchaînées.

 

Il a interprété trois nouvelles chansons dont deux sont à Mahmoud Darwich, « Yatirou Al Hamamou » et « Ommi ». Parmi ses classiques, il a interprété, toujours avec un nouvel air de jazz, Ritta, Jawaz Al Safar et Ya Bahria. Fidèle à sa perception de la musique instrumentale qui doit être séparée au chant, Marcel a consacré la fin du spectacle à ses musiciens qui ont interprété des morceaux inoubliables de musique orientale.

 

Henda

 

 

 


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