Publié le 06-03-2018

La Tunisie 134ème dans le classement de la liberté de la presse

Les révoltes arabes et les mesures de contrôle de l’information prises par les autorités des pays concernés ont fortement influencé le classement dans la zone MENA.



La Tunisie 134ème dans le classement de la liberté de la presse

Du Maroc au Bahreïn, en passant par le Yémen, peu de pays ont été épargnés par cette vague de soulèvements populaires en faveur de changements démocratiques, largement réprimés.

Mais si certains prédateurs de la liberté de la presse et ennemis d’Internet sont tombés, d’autres sont toujours place. Les transitions amorcées n'évoluent pas forcément vers davantage de pluralisme. Aussi la plupart des évolutions sur 2011 s'inscrivent à la baisse. Par ailleurs, il convient de souligner combien les libertés gagnées sont fragiles et qu’elles peuvent être balayées très facilement.

La Tunisie monte ainsi dans le classement, passant de la 164e à la 134e place, du fait de la fin de la répression exercée par le régime de Zine el-Abidine Ben Ali à l’encontre des professionnels de l’information, l’émergence d’un véritable pluralisme d’opinions à travers la presse écrite et la fin, au moins pour le moment, d’une politique de filtrage massif et systématique d’Internet.

Les toutes récentes nominations à la tête des médias publics nous rappellent qu'un retour en arrière est toutefois possible.

La Libye également a progressé dans le classement, mais de manière plus légère, passant de la 160e à la 154e place.


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