Le 1er Mars 1924, l’occupation française fusillait Daghbaji

Fellaga, Révolutionnaire militant pour l’indépendance de la Tunisie et des pays voisins occupés par les français et les italiens, il fut exécuté un 1er mars comme aujourd’hui.

On dit qu’il refusa de mettre un bandeau sur les yeux et qu’il préféra faire face aux balles à visage découvert déclarant qu’il n’avait pas peur. Sa mère, dit-on poussa des you-you.

Mohamed Ben Salah Daghbaji est né en 1885 à Wadi Ezitoun à 30 km d’El Hamma dans le gouvernorat de Gabes.
Il suit le service militaire au sein de l’armée française en 1907, le chômage l’oblige à la réintégrer en 1915 mais il déserta.

A la tête de plusieurs batailles et révoltes, il est le héros de la fameuse épopée ‘El khamsa elli lahgou bel jorra’ qui raconte une de ses batailles.

Condamné à mort en 1921, arrêté par Italiens en Libye, il fut livré aux français, pour être exécuté. Fusillé, il tomba en martyr sous les balles le 1er mars 1924.
 

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