2018-03-06 نشرت في
Les barons aux Journées du Cinéma Européen
Une autre fenêtre a été ouverte mardi 23 novembre sur le cinéma du monde. Le film d’ouverture « Les barons » du marocain Nabil ben Yadir a été précédé par une réception à l’hôtel Africa. A la salle de cinéma Le Colisée, le voile a été enfin levé sur la 17ème édition du festival.

« Les barons » qui a déjà fait son passage aux JCC, n’était pas sans faire plaisir aux cinéastes et cinéphiles qui étaient présents mardi 23 novembre au Colisée. La salle n’était pas « suffisamment » pleine. Certains l’on justifié par l’absence de la promotion médiatique du festival. Un film qui se dit peut être belge mais dont les acteurs maghrébins et français sont loin de l’être.
Un sujet assez consommé : la vie des beurs en Europe. Cependant, la vision du réalisateur cette fois était différente. Nous avons vécu avec les trois barons ainsi que leur successeur, une histoire pleine d’émotion et d’actions. Beaucoup d’humour qui se conclut à la fin de film avec une touche tragique.
Le film raconte les aventures de trois amis d’enfance d’origine maghrébine avec un quatrième qui a réussi à intégrer leur groupe enfin. Hassan (Nader Boussandel), qui a toujours rêvé de sortir du lot et être comédien, était l’œil de Ben Yadir sur son quartier à majorité immigrante. Cette petite société à part qui vit toujours au rythme des traditions et des coutumes héritées avait crée sans le savoir ce concept de Baron. Les barons sont en effet, ceux qui réussissent à passer leurs vies sans rien faire.
Tout au long du film, nous avons vu beaucoup de comédie, la vie de ces barons, leur combat au quotidien et leurs relations avec leurs familles. Après une longue union Mounir (Mourad Zeguendi), Aziz (Mounir Ait Hamou) et Franck (Julien Courbey) ont choisit chacun un chemin à part, après l’adhésion de Hassan au rêve de son père à savoir devenir chauffeur de bus et se marier.
« Les barons » est un film qui ne peut pas te laisser indifférent. Le rire est garanti à coup sur. Les yeux sont gâtés à travers une belle image. Et même si, le suspens n’était pas forcément au rendez vous, nous étions face à une forte dose d’humanisme.

