2018-03-06 نشرت في

Malaysia Airlines - Vol MH370 : ‘Eh bien, bonne nuit !’

Les derniers mots provenant du vol MH370 reçus par le contrôle aérien laissent les enquêteurs perplexes.



Malaysia Airlines - Vol MH370 : ‘Eh bien, bonne nuit !’

L'enquête autour du vol MH370 disparu il y a plus d'une semaine se resserrait lundi autour des pilotes, la Malaisie ayant confirmé que les derniers mots provenant du cockpit avaient été prononcés après la fermeture délibérée d'un système clé de communication. Le ministre malaisien des Transports Hishammuddin Hussein avait précisé la veille que les derniers mots reçus par le contrôle aérien – ‘Eh bien, bonne nuit !’ - avaient été prononcés alors que le système de communication Acars avait été délibérément coupé.

Les autorités n'ont pas révélé l'identité de l'auteur de ces mots, mais l'hypothèse est qu'il savait que l'Acars venait d'être désactivé. Quatorze minutes après la fermeture de ce système, c'était au tour du transpondeur (qui transmet les informations sur la position de l'appareil) d'être désactivé. Puis l'avion s'est évanoui des écrans radars civils. Les données recueillies depuis lors permettent d'affirmer que l'avion a changé de cap à mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, là encore de manière délibérée, et a continué de voler pendant près de sept heures.

Des radars militaires malaisiens avaient détecté un signal cette nuit-là, plus tard identifié comme provenant du vol MH370. Aux États-Unis, dont plusieurs experts participent à l'enquête, le président de la commission de Sécurité intérieure à la Chambre des représentants, Michael McCaul, a estimé que les informations des derniers jours ‘mènent au cockpit, avec le pilote et le copilote’. ‘En se basant sur les informations reçues de la sécurité intérieure, du contre-terrorisme, du renseignement, il s'est passé quelque chose avec le pilote’, a-t-il ajouté sur la chaîne de télévision Fox News. Il a également émis l'hypothèse que l'avion ait été détourné et caché pour servir plus tard de ‘missile de croisière’.

Les autorités malaisiennes soulignent que les antécédents de toutes les personnes à bord, soit 239, sont passés au peigne fin : pilotes, équipage, passagers, et même les mécaniciens au sol ayant travaillé sur l'avion avant son décollage de Kuala Lumpur, le 8 mars peu après minuit, à destination de Pékin. La police a perquisitionné les domiciles des deux pilotes et examine le simulateur de vol que le commandant de bord, Zaharie Ahmad Shah, possédait chez lui. Concernant le copilote, Fariq Abdul Hamid, 27 ans, il aurait invité une jeune passagère dans le cockpit lors d'un vol reliant la Thaïlande à Kuala Lumpur en 2011, a raconté cette dernière à la télévision australienne. Il est formellement interdit d'inviter un passager dans la cabine de pilotage, depuis les attentats de septembre 2001. Le gouvernement malaisien a souligné dimanche que les deux pilotes n'avaient pas demandé à travailler ensemble sur ce vol.


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