Selon lui, le secteur traverse une crise profonde, marquée par une baisse continue de la fréquentation depuis trois ans, aggravée par la pandémie de Covid-19.

 

Il a souligné que la montée fulgurante de la vente en ligne, l’érosion du pouvoir d’achat des Tunisiens et les répercussions de la nouvelle loi sur les chèques – qui fragilise davantage les commerçants dépendant largement des chèques antidatés – ont encore accentué la fragilité du secteur.

 

Pour tenter de stimuler les ventes, Jarraya a annoncé la prolongation des soldes d’été jusqu’au 1er octobre, offrant ainsi 15 jours supplémentaires aux consommateurs.

 

Il a par ailleurs insisté sur l’urgence de réformer la loi encadrant les soldes, en vigueur depuis 1998. Un projet de loi de modernisation a déjà été préparé par la profession, en collaboration avec le ministère du Commerce, et attend désormais son examen au Parlement.

 

Malgré ces mesures, les résultats du solde actuel sont catastrophiques : un recul de 60 % du chiffre d’affaires et la fermeture de nombreux magasins étouffés par les dettes et les pertes accumulées.

 

Selon Jarraya, les pistes de sortie résident dans l’avancement des soldes d’été à la mi-juillet, le remplacement des chèques antidatés par des paiements électroniques avec un taux d’intérêt plafonné à 3 %, et la lutte contre la concurrence déloyale du secteur parallèle.