La Tunisie mise sur le dessalement pour sécuriser son approvisionnement en eau

La situation hydrique actuelle en Tunisie reste préoccupante, même après les récentes précipitations. Ridha Gabouj, secrétaire auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, chargé des Ressources hydrauliques, a déploré jeudi que le taux de remplissage des barrages soit seulement de 36%.
 

La sécheresse sévère a entraîné une baisse significative des niveaux des principaux barrages approvisionnant le Grand-Tunis, le Sahel et la capitale, avec des chutes de 30%, 45% et 40% respectivement.

Face à cette crise, le gouvernement a lancé un appel à l'économie d'eau et à l'installation d'équipements permettant une utilisation plus efficiente des ressources hydriques. En parallèle, des efforts sont déployés pour développer le dessalement de l'eau de mer, des eaux saumâtres et souterraines, avec l'objectif ambitieux d'utiliser 80% de l'eau traitée. À l'heure actuelle, 58 millions de mètres cubes sont produits annuellement.

Afin de répondre à la demande croissante en eau potable, de nouvelles stations de dessalement seront implantées à Zarzis et à Mahdia.

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