2023-12-05 نشرت في
Le Président de la République dénonce le gaspillage de la richesse nationale à Béja
Le président de la République, Kaïs Saïed, a visité aujourd'hui mardi l'usine de sucre à Béja, où il a inspecté la flotte et les saisies dans les entrepôts de rétention municipaux des municipalités de Béja et Maâgoula. Des voitures, des motos, des piliers et des saisies sont entreposés depuis jusqu'à deux décennies, au point que les entrepôts ne peuvent plus accueillir de véhicules et d'équipements supplémentaires.
Le commissaire principal intérimaire chargé de la gestion du gouvernorat de Béja, Saber Benbli, a déclaré au président de la République que ces saisies avaient perdu leur valeur. Le président a estimé que ces saisies et la flotte négligée à Béja et dans des dizaines d'entrepôts à travers le pays étaient une "richesse nationale gaspillée et négligée, une perte pour le groupe national en raison de la non-simplification des lois, de la lenteur dans le règlement des affaires et du travail des ministères de manière individuelle dans un seul pays, et du manque de volonté", selon ses propos.
Il a souligné la nécessité pour les lois de servir le groupe national et de ne pas être un obstacle à une gestion responsable des ressources, affirmant qu'une "révision du code des douanes" était nécessaire. Il a suggéré que cette richesse soit exploitée et dirigée vers une usine sidérurgique pour une meilleure utilisation, surtout étant donné sa valeur importante estimée à des milliards, selon lui.
Le président a également affirmé que la Tunisie regorge de nombreuses richesses, et il a suffi d'avoir la volonté et les textes législatifs pour les employer au service de l'intérêt national, ramenant ainsi la richesse nationale au peuple tunisien.
Concernant la négligence de la flotte dans les entrepôts municipaux, le président a déclaré que c'était intentionnel et qu'il fallait attribuer des responsabilités, soutenir les mécanismes de contrôle et sortir la Tunisie de la situation d'inflation législative qui a été conçue pour faciliter la cession des infrastructures publiques telles que l'usine de sucre à Béja.
Saïed, dans un dialogue avec les travailleurs de la société sucrière de Béja, a assuré qu'il travaillerait pour que l'entreprise soit meilleure qu'auparavant et qu'elle reste un gain national qui ne sera pas cédé.