2022-12-15 نشرت في
The Washington Post toujours contre la politique de Kais Saied
Dans un article intitulé ‘’Le leader tunisien rejette avec défi les reproches des États-Unis concernant la démocratie’’, publié dans The Washington Post, la journaliste Missy Ryan a critiqué la politique que mène le président Saied.

‘’Le président tunisien Kais Saied a rejeté mercredi les critiques américaines concernant ‘’sa prise de pouvoir’’ défendant de manière provocante les mesures que l'administration Biden et d'autres considèrent comme une menace pour une démocratie naissante qui s'était autrefois distinguée comme la seule réussite du Printemps arabe,’’ a souligné l’article.
« Saied a accusé les "fake news" d'être à l'origine des nombreuses critiques occidentales à l'encontre de ses mesures visant à renforcer ses pouvoirs présidentiels et a dénoncé des "forces étrangères" non identifiées qui, selon lui, tentent de susciter une opposition à son régime.
"Il y a tant d'ennemis de la démocratie en Tunisie qui veulent faire tout ce qu'ils peuvent pour déstabiliser la vie démocratique et sociale du pays", a-t-il déclaré lors d'une rencontre avec le comité de rédaction et les journalistes du Washington Post, » selon le même article.
Sarah Yerkes, ancienne fonctionnaire américaine qui étudie la Tunisie au Carnegie Endowment for International Peace, a déclaré que les espoirs de Saied que le vote prévu ce week-end, qui élira un organe législatif pour remplacer le parlement qu'il a suspendu, mettrait fin aux tensions avec Washington avaient peu de chances de se concrétiser.
Les responsables américains se sont déjà plaints des mesures prises pour affaiblir les pouvoirs législatifs, modifier la procédure électorale et remanier l'organe électoral indépendant du pays, a évoqué la même source.
"Saied semble croire qu'après les élections de samedi, les choses reviendront à la normale", a-t-elle déclaré. "Il est peu probable que les États-Unis laissent cela se produire, et ils ne devraient pas le faire, ‘’ selon la même source.
‘’Le gouvernement a poursuivi des militants et des journalistes pour avoir critiqué les autorités, parfois devant des tribunaux militaires, et a introduit des lois qui, selon les critiques, sont susceptibles de refroidir la liberté d'expression. Il a également soumis des opposants politiques à des procès ou à des interdictions de voyage,’’ toujours selon la même source.