C’est avec beaucoup d’émotions et de reconnaissances que le public du théâtre municipal a applaudi, le 12 février 2008, le maestro « Ahmed Achour », pionnier de la musique classique en Tunisie et l’orchestre symphonique tunisien (plus de soixante musiciens virtuoses).

En effet, dans le cadre de la 4^ème session de la semaine de la musique instrumentale, le rendez-vous était avec l’orchestre symphonique tunisien qui a enchanté un public fort présent et attentif à chaque note de musique orchestrée dans des rythmes plutôt orientales ou encore métissés entre la percussion tunisienne et le violon ou le piano.

Le commencement était assuré par le maestro suisse Antoine Auberson qui a présenté une composition musicale intitulé « des images pour orchestre à cordes ». Dans cette même partie, nous avons découvert le pianiste, phare de son nom, Todor Petrov, à travers un concerto fantastique et très rythmé. Puis, c’était le tour du jeune musicien tunisien, Mondher Tamar, soliste à la clarinette qui a présenté sous la direction du maestro Ahmed Achour des variations orientales et  des mélodies légères qui ont pour titres : Berceuse, rêverie, valse, danse des lutins et tourbillon. Le maestro Ahmed Achour a présenté aussi sa dernière composition intitulée « Suddenly... the war.. » en hommage à Gaza.   

Et la cerise sur les gâteaux ; la jeune et ravissante, Yasmine Azaïz, nous a joué un concerto en La mineur pour violon. Parlant révolte, jeunesse et vibration sprituelle fortement brulantes, cette pièce musicale intitulée « Mosaïque de mon pays » est une fresque populaire inspirée de notre patrimoine avec la forte présence de la percussion.  

La soirée était sereine par la musique classique raffinée comme on en avait toujours l’habitude. Cependant, le public à moitié jeune était chaleureux plus qu’il n’en faut. En effet, les applaudissements gratuits ont frustré un peu les musiciens et quelques habitués présents. En plus, une autre symphonie était malgré nous présentée par les sonneries de mobile qui ont eu la chance de faire leur concerto dérangeant.